Les ONG et les medias locaux dénoncent un rapport des Nations Unies qui omet de pointer du doigt, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca), responsables, selon eux, des accidents et des meurtres contre les populations.
L’ONU est la cible de plusieurs critiques en République centrafricaine. Ces derniers jours, des ONG et les medias locaux l’accusent de protéger les exactions commises contre les populations. Tout est parti de la publication d’un rapport diffusé lors de sa traditionnelle conférence de presse et mettant en avant plusieurs points, notamment les accidents de la route subit par la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Ce rapport qui date du 13 octobre 2022 indique que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine a enregistré 125 accidents de la route au cours des quatre derniers mois. Seulement de rapport « omet de mentionner le nombre d’incidents de ce type imputables aux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, et le nombre de Centrafricains qui en ont souffert’, dénoncent les ONG locales.
Le même rapport mentionne les manifestations (au total 7 manifestations) du peuple centrafricain contre la MINUSCA. Des manifestations qui se justifient selon la société civile, par le fait que « les citoyens ont souligné à plusieurs reprises que la MINUSCA dans leurs régions ne fait pas son travail, de plus, il y a eu plusieurs incidents dont le personnel de la MINUSCA était responsable, ce qui a provoqué la colère des habitants et ils ont exigé leur sortie du pays ou au moins les poursuivre judiciairement pour leurs crimes ».
Du coté des médias et les réseaux sociaux centrafricains des accusations contre l’Onu fusent. L’on indique qu’au cours « des accidents de la route causés par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, des citoyens centrafricains ont été blessés ou tués. Et qu’aucun des membres de la MINUSCA qui enfreignent la loi n’a été tenu responsable ou poursuivi par l’Onu ».
On accuse aussi les éléments de la Minusca de « tyrannie des et de parti pris envers les groupes armés, en violation de toutes les lois internationales. Ceci en opposition avec leur mission inhérente de protection des citoyens et de maintien de la paix ».