Mécanisation de l’agriculture : la redynamisation du Ceneema se poursuit

Après avoir rénové 80 % de son parc, l’entreprise publique a récemment formé des encadreurs des écoles d’agriculture.


Au Centre National d’étude et d’Expérimentation du Machinisme Agricole (Ceneema), des efforts de redynamisation sont en cours. Le Centre a récemment procédé à la formation de 30 apprenants, ingénieur agronome, ingénieurs d’agriculture, techniciens d’agriculture à la conduite des engins et la manipulation des machines agricoles. Une formation qui vise à équiper les apprenants qui iront à leur tour dispenser ces mêmes cours dans les écoles spécialisées d’agriculture à travers le pays. Même si nombre d’entre eux iront implémenter ces techniques de conduites dans des exploitations agropastorales équipées, au Ceneema, l’objectif visé est celui de la formation. « Cela devrait permettre au Ceneema de bénéficier d’un large éventail de compétences afin d’y puiser les meilleurs des conducteurs pour ses engins», a déclaré le directeur général du Ceeema, Caroline Ekotto Minkouna, epse Mebande Bate. Un intérêt encore plus important au vu des nouvelles responsabilités qui incombent à cette structure. Car, en plus de devoir produire et commercialiser des machines agricoles, «le Ceneema devra gérer les pools d’engins du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural qui lui ont été rétrocédés. Il s’agit notamment de l’usine des tracteurs d’Ebolowa dont la rétrocession est en cours bien que ses engins soient déjà mis à la disposition du Ceneema. Il y a également le projet d’aménagement des 5000 ha de terre à Yagoua et Maga pour le compte de la Semry, pour ne citer que ces challenge», a précisé le directeur général.

Un Ceneema nouveau

Un nouveau vent souffle au Ceneema, c’est le moins que l’on puisse dire. Dans une récente interview accordée au journal Cameroon Tribune, Caroline Ekotto Minkouna, epse Mebande Bate annonçait avoir réussi à réhabiliter 80% du parc d’engins de cette structure. Un patrimoine pourtant en détresse au moment de sa prise de fonction. « Plusieurs équipements étaient en panne et sous cale au moment de ma prise de fonction, en raison notamment de la location abusive à laquelle il a fallu s’attaquer pour préserver ces engins», précisai telle alors. « La suspension des locations des engins est même l’une des premières décisions que j’ai prises », poursuit le directeur général du Ceneema, qui annonçait par ailleurs la renaissance de l’organisme dont elle a la charge. « On peut donc dire que le Ceneema revit, renaît », avait-elle confié aux confrères de CT A la tête du Ceneema depuis décembre 2019, Caroline Ekotto Minkouna, epse Mebande Bate à remplacé à ce poste Ernest Roland Ela Evina, responsable de cette structure d’état depuis 1974, soit 45 ans.

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