mercredi, septembre 11, 2024
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AccueilPolitique & SociétéKaréwa-Figuil : Quatre enfants meurent par noyade.

Karéwa-Figuil : Quatre enfants meurent par noyade.

Ces enfants issus d’une même famille, ont été inhumés sur le lieu du drame.

Le fleuve Mayo-Louti dans le département éponyme, région de l’Extrême-Nord, vient d’engloutir des vies humaines. Madou Eullyai, Eveline Madeukeu, Hamadou Sitimpa et Tive Gadji. « Quatre jeunes filles dont l’âge varie entre 13 et 18 ans, ont trouvé la mort par noyade dans la rivière Mayo-Louti », rapporte L’œil du Sahel dans son édition de ce matin. Les faits se sont déroulés ce 10 août 2024, dans le village Karéwa-Figuil, situé dans la commune de Figuil. On apprend que ce sont les victimes elles-mêmes qui sont allées vers les eaux. Cinq enfants au total. « Le matin (le 10 août 2024, Ndlr), les cinq jeunes filles sont sorties de la maison pour aller chercher les légumes comme d’habitude dans la rivière Mayo-Louti. Après avoir trouvé les légumes, elles ont décidé de se laver et de nager un peu. C’était aux environs de 8h-9h et là, elles ne sont plus rentrées et il y avait des inquiétudes sur le temps inhabituel passé à la recherche des légumes. C’est de là qu’une de leurs sœurs qui s’est échappée arrive à la maison et informe sur ce qui s’est passé », rapporte Ferdinand James Lankissa, président du conseil municipal jeune à la commune de Figuil et proche de la famille des défuntes, dans les colonnes de L’œil du Sahel.

Les fouilles opérations de « secours » se sont organisées aussitôt. Mais il se faisait tard. Une seule a pu échapper aux furies des eaux, la nommée Maïramou Gadji. « Sur place, deux ont été retrouvées mortes, une autre retrouvée finit par décéder sur place. La dernière a été retrouvée ce matin (11 août 2024, Ndlr) étant déjà morte », indique la même source familiale. Toutes des enfants d’une même famille.

On apprend que Maïmounatou Ballo, le 2ème adjoint au maire de Guider, s’est rendu sur les lieux pour réconforter la famille éplorée. Les quatre corps ont été inhumés selon la tradition locale, à savoir sur les lieux du drame. « Selon la tradition Guidar, on ne ramène pas les corps par noyade à la maison, raison pour laquelle on les a inhumés au bord de la rivière », explique Ferdinand James Lankissa. La survivante, elle, a été conduite à l’hôpital, pour des examens de routine.

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