Changements climatiques dans le septentrion : le gouvernement mise sur l’entrepreneuriat des jeunes et à la gestion intégrée des ressources naturelles.

Le Secrétaire général du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), Pr Paul Tchawa, a présidé le 27 octobre 2022 à Garoua, l’atelier de lancement du projet Acregir.

Le projet Acregir (accroître la résilience des communautés locales au changement climatique grâce à l’entrepreneuriat des jeunes et à la gestion intégrée des ressources naturelles au Cameroun), s’étendra sur une période de 6 ans, sous la houlette du Minepded. En effet, il vise environ 52 000 personnes à financer et à accompagner. Ce qui représente environ 40 % de la population vivant dans ces zones concernées.

Avec 8 800 ménages ciblés, le projet se concentrera sur 2 300 jeunes éco entrepreneurs, dont 50 % de femmes, seront soutenus au même titre que les organisations paysannes, les coopératives, les institutions financières partenaires, les petits entrepreneurs ruraux, les femmes et les jeunes de 18 à 35 ans, ainsi que les membres des populations autochtones.

Acregir

Il faut préciser que « le projet Acregir est très original dans la mesure où il cristallise divers objectifs stratégiques à savoir, restaurer les terres dégradées et inverser les tendances à la perte des moyens d’existence des communautés rurales, préserver la biodiversité tout en mettant en place des approches innovantes conduisant à la durabilité dans une perspective d’accroissement de la qualité de vie des ménages ruraux. Ce qui participe automatiquement à l’accroissement de la résilience des communautés rurales en contexte de changement climatique ».

Financé à 4,5 milliards de FCFA

En effet, pour un coût total en don d’environ 4,5 milliards de FCFA, le projet Acregir, dont l’agence d’exécution auprès du Fonds d’adaptation est le FIDA, se déploie dans trois régions du Cameroun, que sont l’Extrême-nord, le Nord et le Nord-ouest. Ce projet a pour objectif d’accroître la capacité d’adaptation des communautés locales, en particulier les jeunes et les femmes, aux changements climatiques à travers la promotion de moyens de subsistance résilients et la gestion intégrée des ressources naturelles à la périphérie des parcs nationaux de Waza, de la Benoué et de Kimbi-Fungom ».

Pr Paul Tchawa

Dans son allocution, le Pr Paul Tchawa n’a pas tardé à féliciter la directrice du Fonds international pour le développement agricole (Fida), s’agissant de l’avancée du projet. Ainsi, il a profité de l’occasion pour encourager les autres partenaires au développement à faire de même.

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