Cemac : « Monnaie et développement en Afrique centrale » au cœur d’un colloque.

Dans l’optique de crédibiliser la monnaie et de garantir un meilleur développement, les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), participent du 17 au 18 novembre, à Libreville, un colloque International.

Durant deux jours, les questions de monnaie et développement sont au cœur des débats de haut niveau dans la capitale gabonaise. En effet, par la Cemac, le Colloque sous-régional de haut niveau « Monnaie et développement en Afrique centrale » regroupe des universitaires chevronnés, à l’instar du Pr Désiré Avom (Doyen de la faculté des Sciences économiques de l’Université de Yaoundé II Soa), du Pr Jean Claude James (Doyen de la faculté des Sciences économiques de l’Université Omar-Bongo) et acteurs du monde universitaire, de l’économie et du développement.

Il est question d’explorer les voies pour aboutir à la formulation des idées sur la manière de revisiter la Convention de coopération monétaire avec la France. C’est dans l’optique de faire évoluer le contexte monétaire en vue de garantir aux pays de l’organisation communautaire sous-régionale de meilleures conditions de développement.

Pour certains, la Zone Franc serait un système monétaire « asymétrique » et ses mécanismes de fonctionnement constitueraient, avec le consensus de Washington, « l’une des contraintes extérieures imposées par « la normativité orthodoxe » et la pensée unique du développement que doivent gérer les décideurs politiques francophones pour se maintenir au pouvoir ». Il est donc important de se réunir et de revoir la politique monétaire de la Cemac et de trouver des meilleures solutions pour développer au mieux les Etats.

La crédibilisation de la politique monétaire passe par l’identification de règles susceptibles d’éviter le recours à la discrétion. Il s’agit dans la pratique de se conformer à une politique qui fixe un objectif de moyen terme et de le respecter. En effet, « la monnaie n’a de crédibilité endogène que si elle se révèle être un véhicule de développement, de prospérité partagée pour les États ou les Institutions qui l’émettent, ainsi que pour les citoyens qui l’utilisent », expliquent des spécialistes de la question monétaire.

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