Au cours d’une réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) tenue ce 16 septembre 2024, Séidou Mbombo Njoya, vice-président de la Confédération et président du Comité d’organisation du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) a annoncé que la prochaine édition du tournoi aura lieu du 1er au 25 février 2025. La compétition est prévue dans trois pays différents à la fois : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Une situation qui a une implication sur le nombre de pays devant y prendre part. Ainsi, en raison du fait que les trois pays organisateurs sont d’office qualifiés, le prochain CHAN aura 19 participants.
Si les pays organisateurs sont connus, les (autres) participants, eux, restent inconnus. Les qualifications s’annoncent pour bientôt. « Les matchs de qualification seront disputés entre octobre et décembre 2024», a indiqué Séidou Mbombo Njoya. Dans quelques semaines donc. Le Cameroun n’a pas encore annoncé son programme de préparation. D’ailleurs les championnats nationaux d’élite n’ont pas encore repris. C’est dans ce vivier que devrait sortir le gros des effectifs.
C’est une édition qui augure une nouvelle ère pour ce tournoi réservé aux équipes nationales A’, celles réservées exclusivement aux joueurs des championnats nationaux. Désormais, la CAF va admettre les joueurs évoluant dans d’autres championnats mais sur le terrain africain. La décision n’est pas encore prise officiellement, mais il est clair que l’on end vers là ; à partir du moment où le président du Comité d’organisation du tournoi en fait l’annonce. Une ouverture qui était longtemps réclamée par nombre de syndicats et défenseurs des droits des joueurs, tant nombreux sont les footballeurs africains évoluant dans des championnats d’autres africains, et qui ne parviennent pas toujours à accéder aux équipes premières de leurs pays ; ce qui leur ferme les portes de la CAN. L’ouverture enfin acceptée par la CAF est une chance pour beaucoup de joueurs africains de talents évoluant dans des championnats aussi relevés que ceux d’Algérie, du Maroc, d’Egypte, d’Afrique du Sud, du Soudan, de RDC, mais qui ne sont pas souvent appelés en sélections premières, malgré leurs talents. Leur malheur étant qu’ils n’évoluent pas dans les championnats européens, et de plus en plus asiatiques.