Budget 2021 : priorité à la relance

le Dsce a permis d'amorcer de grands projets infrastructurels

S’il est adopté, ce sera le budget de la relance. Fixé à 4 865,2 milliards de francs CFA, le projet de loi de finances en examen au parlement entend en effet faciliter la mise œuvre d’un certain nombre d’actions visant à soutenir l’économie nationale.

Dans un contexte marqué non seulement par la crise sanitaire engendrée par le Covid-19, la chute des cours des matières premières, la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest, Est et Extrême-Nord, il n’est pas question pour le gouvernement de donner l’impression de naviguer à vue. De -2,6 % en 2020 contre 3,7% en 2019, la croissance économique devrait s’établir à 3,3 % en 2021.

Du coup, indique l’exposé des motifs du projet de loi de finances, «l’orientation de la politique budgétaire globale pour l’exercice 2021 repose sur la poursuite de l’effort de consolidation budgétaire visant la réduction progressive du déficit budgétaire à moyen terme après la forte dégradation enregistrée en 2020, dans le double souci de garantir la soutenabilité de notre endettement et la stabilité macroéconomique». Du point de vue de l’orientation de l’action publique sus évoquée, ledit projet de loi de finances vise l’achèvement de la mise en œuvre des grands projets d’infrastructures, des projets du Plan d’Urgence Triennal pour l’accélération de la croissance économique (Planut) et du Plan Triennal Spécial Jeunes (PTS-Jeunes), ainsi que des infrastructures nécessaires à l’organisation de la CAN 2022 et du CHAN 2021. Il tient également compte de la poursuite de la veille sécuritaire, de la mise en œuvre du Plan de riposte contre le Covid-19, de la poursuite de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU) et de l’accélération de la décentralisation.

Les diverses mesures nouvelles que le gouvernement entend mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs, visent pour l’essentiel : la relance de l’activité économique à travers notamment l’allègement de la charge fiscale des entreprises affectées par la crise sanitaire ; la promotion de la politique d’import-substitution ; la mobilisation optimale des recettes de l’Etat à travers l’élargissement de l’assiette fiscale et la sécurisation des recettes ; l’amélioration du climat social et de l’environnement des affaires à travers la consolidation de la démarche partenariale et le renforcement de la protection des droits du contribuable ; le renforcement de la fiscalité locale ; la lutte contre les fraudes douanière et fiscale.

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