Ce sera donc Yvan Sana Bangui. Les pronostics ont été confirmés. Au terme d’une conférence organisée en visioconférence, les chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac) ont validé la candidature proposée par Touadera de la République centrafricaine.
Mettant un terme aux tergiversations de ces derniers jours sur la succession du gouverneur de la Banque centrale des pays de l’Afrique centrale. En effet, alors que les chefs d’États ne semblaient pas se presser de trouver le successeur du Tchadien Abbas Mahamat Tolli dont le mandat a expiré ce 6 février, c’est à une bataille de clochers que se sont livrés les dirigeants de la Beac. Nsom, le directeur général du contrôle général qui a écrit au vice-gouverneur et aux directeurs centraux pour leur rappeler la fin du mandat du gouverneur en poste à 24h de l’échéance. De quoi susciter un débat tant au sein de la banque que de l’extérieur. Avant d’être »recadré » par le vice-gouverneur. L’acte que viennent de poser les chefs d’États va assurément calmer la situation.
C’est à un mathématicien de 49 ans que les chefs d’États ont confié le destin de la banque centrale. Un homme qui connait bien la finance et surtout la maison qu’il va désormais diriger. Yvan Sana Bangui compte 19 années passées dans les couloirs de la Banque des États de l’Afrique centrale.