Dans un courrier adressé ce 12 novembre 2025 à ses délégués régionaux et départementaux, le ministre des Transports (Mintransports) Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, demande « de vouloir bien suspendre momentanément, dans vos ressorts de compétences respectifs, les opérations de prévention et de sécurité routières sur les axes routiers, jusqu’à nouvel ordre ». En clair, les postes de prévention routière relevant de la compétence du Mintransports vont disparaitre des différents axes routiers du pays ; jusqu’à nouvel avis.
Cependant, il n’est pas question d’abandonner complètement ce pan des activités dans le domaine des transports. « Les activités de sensibilisation et de suivi du respect de la réglementation devront se poursuivre au sein des gares routières, des agences de voyages ainsi que dans les centres de formations à la conduite automobile et les établissements scolaires à travers tous les canaux de sensibilisation », a prévu le ministre.
C’est la matérialisation des engagements pris par le ministre des Transports dans le cadre de la résolution de la crise post-électorale. Les syndicats des transports terrestres et les patrons des compagnies de voyage, s’étaient accordés avec l’autorité gouvernementale, pour la reprise des activités qui avaient déjà subi une semaine d’inactivité. Les acteurs des transports terrestres avaient émis des récriminations sur les obstacles à leur plein épanouissement sur les routes, dont la rigueur des contrôles routiers et des préventions routières. Afin de faciliter la reprise des activités, le ministre s’était engagé à libérer la route de tout obstacle pouvant nuire aux transporteurs.
Ses interlocuteurs n’avaient pas donné une suite à leur promesse. D’aucuns avaient évoqué la peur des représailles. Une semaine est encore passée et c’est depuis dimanche dernier que les routes camerounaises ont retrouvé le trafic.







