UNDP: Bello Bouba sollicite un nouveau mandat

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L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) tient son 7ème Congrès ordinaire ces 5 et 6 mars 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé. Ce sera l’occasion pour Bello Bouba Maïgari, le président national du parti, de dresser le rapport de politique générale. Un exercice qui devrait être aisé pour l’homme qui, en d’autres occasions, a souvent vu balbutier devant les militants aux abois. D’autant plus que l’Undp, jadis principale force de l’opposition au sortir des élections législatives de 1992 ; mais qui par la suite a dégringolé, se faisant supplanter par le Social democratic front (Sdf) en 1997. L’Undp de l’ancien Premier ministre dût alors faire alliance avec le Rdpc.

Mais depuis le double scrutin de 2020, l’Unpd compte sept députés, deux sénateurs, contrôle 17 communes ; et plus important, c’est l’unique parti, en dehors du rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) au pouvoir, dirige une Région. Un bilan flatteur pour ce parti dont l’alliance avec le Rdpc n’a pas toujours conféré au parti une place de choix dans la gestion des affaires publiques ; au contraire, le parti s’est vu même ravir les postes de sénateurs en 2013 par un Sdf qui mathématiquement n’était aucunement bien placé pour influencer même les votes. L’allié au pouvoir ayant réussi un tacle irrégulier qui n’a pas plu à la base de l’Undp. Avec des démissions comme celle de Célestin Bédzigui en 2018. Même si le parti a soutenu la candidature de Paul Biya à la dernière élection présidentielle.

De toutes les façons, aucun bruit ne se signale en face de l’inamovible président national du parti. Du coup, c’est un Bello Bouba Maïgari ragaillardi qui s’apprête à solliciter de ses militants un nouveau bail à la tête du parti. Certes rien ne filtre des intentions de l’un des leaders politiques les plus sourds aux critiques, et avares en déclarations. Le Comité central, instance dirigeante du parti, sera également renouvelé. C’est de cette instance que sortiront les vice-présidents du parti et les membres du bureau politique. Les textes prévoient une désignation par voie électorale.

Dans le même temps, les Conventions nationales des jeunes et des femmes se réuniront pour renouveler leurs bureaux nationaux respectifs. Ici, Paul Mbafor devrait libérer la place de président national du Mouvement des jeunes. L’ancien président du Conseil national de la jeunesse du Cameroun. En revanche, Eliane Zene Ondo’o devrait tenter de se faire réélire chez les femmes. Sur un terrain qui semble ne plus lui être favorable. Dans les coulisses, l’on apprend que la présidente sortante n’est pas proche des femmes qu’elle représente et dont elle est supposée défendre la cause.

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