Textes de la Fécafoot : La Normalisation répond à l’Acfac

Me Dieudonné Happi a réagi aux accusations d’irrégularités des clubs amateurs.

Me Happi veut rassurer

Me Happi Dieudonné n’a pas attendu longtemps pour battre en brèche les critiques de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac). Dans un communiqué de presse rendu public ce 17 octobre 2018, soit le lendemain de la session extraordinaire du Comité exécutif de l’Acfac, le président du Comité de normalisation a tenu à apporter des réponses aux irrégularités soulevées par Abdouraman Hamadou Babba et compagnie.

D’abord l’envoi tardif des textes aux délégués. « Cette affirmation est fausse car les projets ont été envoyés aux délégués depuis juin 2018, au moment de la convocation de la première assemblée générale à une date ultérieure », dément-il. Indiquant que « pour l’Assemblée générale du 10 octobre, les projets de textes ont également été envoyés aux délégués au moins quatre jours avant, en copie physique et par mail pour ceux qui en possèdent, bien qu’ils aient eus déjà ». Alors, « ils ont donc eu assez de temps pour les étudier. Pourtant les statuts de la Fécafoot en vigueur pour l’Ag du 10 octobre 2018 n’imposent aucune obligation de délai en la matière », rappelle-t-il.

A en croire Abdouraman Hamadou, porte-voix de l’Acfac, « la majorité des acteurs de notre football avaient souhaité que les structures de notre football soient réformées, de sorte à corriger les dysfonctionnements observées ces 30 dernières années », rapporte-t-il. « Malheureusement, pour des raisons électoralistes, ce comité de normalisation nous a servis les mêmes textes que ceux laissés par le précédent Comité de normalisation dirigé par le Pr Joseph Owona, à quelques exceptions près », regrettait-il lors des travaux de l’Acfac. Happi répond que « les textes ont été adoptés en présence de représentants de la Caf et de la Fifa, et de deux commissaires du gouvernement ». Citant Jean Phillipe Obama, Directeur des normes et du suivi des organisations sportives au ministère des Sports et de l’éducation physique, et un représentant du Minat, ainsi que de membres du Comité des sages de la Fécafoot que sont entre autres Prince Ngassa Happi, l’ancien gouverneur Amadou Tidjani, Brigite Mebande, Prince Ndoki Mukete et le Pr Ngalle Mbonjo.

« Arbitre et non partie prenante »

A propos de l’achat de votes, Me Happi est clair : « le comité ne se sent nullement concerné par ces allégations car n’ayant commis aucun acte pouvant porter atteinte à l’éthique lors de cette assemblée générale». Rappelant qu’il intervient dans cette cause « en tant qu’arbitre et non comme partie prenante ». Donc « aucun intérêt ». Brandissant pour sa bonne foi le Code éthique qu’il a défendu et fait adopter pour les futurs dirigeants de la Fécafoot.

Alors que l’Acfac accuse les arbitres de l’Ag du 10 octobre 2018, d’avoir effectué un passage en force, la défense se vante d’avoir été transparente. « De l’avis de plusieurs délégués habitués aux assemblées générales, C’est la première fois qu’une assemblée générale de la Fécafoot se tient dans des conditions démocratiques et en toute transparence », estime Me Happi. « Il est temps de quitter les prétoires pour les stades », invite-t-il ses ‘’adversaires’’. Sera-t-il écouté ?

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