Suisse-Cameroun : le Cameroun en quête d’une victoire 20 ans après

Le groupe G qui comprend la sélection nationale du Cameroun entre en scène ce jour.


En cette fin de matinée, le Cameroun entre en scène à la Coupe du Monde, contre la Suisse au stade Al Janoub de Doha Un match important pour les Lions indomptables qui ont un défi à relever : offrir aux Camerounais leur première victoire en Coupe du monde depuis 2002, année de leur dernière victoire en Coupe du monde. C’était contre l’Arabie Saoudite (1-0). Samuel Oum Gouet en est conscient, mais pas question de promesses sans assurance :  » la seule chose que nous pouvons faire c’est de donner le meilleur de nous-mêmes. Nous allons mouiller le maillot, comme on dit dans notre jargon  », s’est contenté le milieu de terrain. Pour sa part, Rigobert Song Bahanag donne rendez-vous sur le terrain :  » On est prêts ; on attend juste demain (aujourd’hui) pour démontrer de quoi nous sommes capables  », a embrayé le sélectionneur manager.
En face, la Suisse, favorite de par sa position au classement FIFA (15ème), redoute pourtant le Cameroun moins bien côté (45ème).  » Le Cameroun a des attaquants de haut niveau », a constaté Murat Yakin, l’entraîneur de la Nati, la sélection nationale de la Suisse. Mieux,  » le Cameroun a une bonne équipe plus forte en attaque qu’en défense  », affine Remo Freuler, milieu de terrain suisse.  » Nous devons nous concentrer sur nos forces », a-t-il ajouté. De toutes les façons,  » nous serons vigilants et concentrés, mais pas seulement défensifs, nous devons être agressifs  », a envisagé le sélectionneur de la Nati.

Questions de primes, un lointain souvenir

Sur le plan administratif, le Cameroun ne s’est plus inscrit à l’école des faits divers comme le voulait souvent une certaine tradition.  » Il y a des erreurs qui ont été commises par le passé ; on a évité qu’elles puissent être répétées’‘, s’est réjoui Rigobert Song. De toutes les façons,  » on n’a pas un problème de primes. Il n’existe même plus », a insisté l’ex capitaine des Lions indomptables. Chantant les louanges de Samuel Eto’o, son coéquipier en sélection, devenu aujourd’hui président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et qui selon lui, se démène pour que tout soit réglé. L’Etat du Cameroun a tout accordé au patron technique du football camerounais. L’homme et ses protégés sont attendus au lendemain du 18 décembre, comme ils l’ont promis. Mais il faudra déjà gagner la Suisse. Pendant ce temps, le Brésil et la Serbie s’expliqueront de l’autre côté.

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.