Serge Branco : le Totem et moi

Le champion olympique 2000 parle du projet novateur dont il a la charge de poser les jalons.

Vous venez d’être promu DG du nouveau projet sportif Totem d’Obala. Quel est votre sentiment ?

Sentiment de satisfaction car trouver un président de Conseil d’administration qui accepte faire confiance à un homme qualifié et s’effacer est rare de nos jours chez les président de clubs.

En lançant le projet récemment, le promoteur s’est donné de grandes ambitions. Mesurez-vous le poids de la charge ?

Oui le promoteur, monsieur Jacques Ekani qui est homme politique et PCA d’une très grande holding (Balekani) qui fait dans les constructions de routes et travaux publics, est un homme très ambitieux qui a fait fortune dans les affaires, à seulement 37 ans ; et il m’a présenté les grandes lignes de son projet, que je dois essayer d’implémenter.

Vous avez deux ans pour poser les jalons de ce projet. Est-ce suffisant pour la mission ? Jusqu’où comptez-vous arriver ?

La durée du contrat n’est pas la chose la plus portable dans ce projet. C’est la structuration et l’inhalation d’une gestion moderne et professionnelle de la structure qui compte et même en six mois, les bases peuvent être instaurées.

D’aucuns minimisent vos capacités à conduire un tel projet, au regard de vos états de service au pays, notamment à Bamboutos FC et Stade Renard où vous avez très souvent quitté le navire précipitamment. Qu’en dites-vous ?

Mes états de services ne peuvent se faire dans le désordre organisationnel car je suis un professionnel dans l’âme et je ne peux cohabiter avec des présidents de clubs imbus de leur personne et qui viennent se faire de la lumière et de l’argent dans le football, au mépris des acteurs du football dont je mets le respect des droits en priorité de ma gestion.

Un tour sur votre compte facebook laisse voir des réactions partagées. Le nom laisse présager un projet basé sur du surnaturel, à un moment où le débat enfle sur l’usage de pouvoirs surnaturels dans le football. Cela vous a-t-il laissé indifférent ?

Le débats sur le surnaturel d’où est parti le nom TOTEM d’Obala est secondaire à ma mission car si je peux reconnaître que nous sommes en Afrique et en pays bantou, à la base, des noms des clubs pareils ont des significations précises. Je vais me renseigner auprès de mon PCA pour avoir une idée du nom TOTEM d’Obala.

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.