Sanlam cède 4 de ses filiales au groupe NSIA

Les quatre filiales concernées par cette opération d’acquisition sont situées au Togo, au Gabon, au Congo et en Guinée. Parallèlement, le groupe panafricain cède à Sanlam des filiales Vie et Non Vie au Mali.


Le Groupe NSIA vient de renforcer son positionnement dans le secteur de la bancassurance en Afrique de l’Ouest et Centrale avec l’acquisition de quatre filiales d’assurances appartenant au groupe Sanlam. Soumise à la validation des autorités de tutelle de la CIMA, de la Cemac et de la Banque Centrale de la République de Guinée, cette opération, est « une étape importante pour le développement du Groupe Nsia au Togo, Gabon, Congo et en Guinée », rapporte un communiqué du groupe panafricain publié mercredi. L’accord avec Sanlam, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement du Groupe Nsia, comprend un premier volet pour la cession à Sanlam des filiales Vie et Non Vie du Groupe NSIA au Mali « pour répondre au besoin stratégique de recentrage de couverture géographique du pôle assurances » ; et un second volet pour le rachat de quatre filiales du groupe d’assurance sud-africain : les activités Assurance Vie de ce denier au Togo et au Gabon ; et celles de l’Assurance Non-Vie au Congo et en Guinée. « Depuis 26 ans, le Groupe Nsia met en œuvre une stratégie de développement contrôlée de ses activités. C’est ce qui nous permet de nous installer durablement dans chacun de nos pays d’implantation. Aujourd’hui, nous renforçons notre présence au Togo, au Gabon, au Congo et en Guinée. Pour l’ensemble de nos parties prenantes, cette opération est annonciatrice de perspectives prometteuses », explique Jean Kacou Diagou, fondateur et PDG du Groupe Nsia.

Déjà présent au sein de ces quatre pays, l’ensemble de ces acquisitions permettra au Groupe NSIA d’y renforcer son positionnement, son volume d’activité, ses fonds propres et d’accroître sa rentabilité.. Pour B. Janine Kacou Diagou, directrice générale du Groupe Nsia, « cette opération répond à deux objectifs : augmenter nos parts de marché dans des pays importants pour le développement de NSIA et renforcer notre mise en conformité avec les exigences du régulateur de la zone CIMA [la Conférence interafricaine des marchés d’assurances qui comprend 14 pays membres, ndlr] ».

Source : afrique.latribune.fr

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