Réseaux sociaux : l’Etat vole au secours de l’ambassadeur de France

Le gouvernement prévient les auteurs de la cabale lancée contre Chistophe Guilhou que des mesures seront prises pour sanctionner leurs dérives.

René Sadi, le ministre de la Communication

Le gouvernement veut mettre fin aux attaques dirigés contre Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, par certains internautes. Dans un communiqué publié il y’a quelques jours, René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement écrit : « le gouvernement entend prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour préserver la sécurité des membres du corps diplomatique accrédités au Cameroun, et ce, dans le strict respect des conventions internationales auxquelles le Cameroun est partie ». Le ministre de la Communication met en suite, « en garde ces groupuscules contre tout acte susceptible de porter atteinte sous quelques formes que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun ».

En effet, « le gouvernement a pris connaissance d’un texte circulant dans les réseaux sociaux, indexant de façon outrancière, l’ambassadeur de France au Cameroun, son excellence Christophe Guilhou , à la suite d’une audience que lui a accordé le président de la République en date du 16 avril au palais de l’Unité », explique René Sadi dans son communiqué. Selon le ministre de la Communication, « ce texte est adressé au président de la République française par quelques groupuscules de la diaspora camerounaise, lesquels lui demandent de relever de ses fonctions, l’ambassadeur de France sous le prétexte fallacieux d’une ingérence dans les affaires internes du Cameroun ». Pour René Sadi, les auteurs de ce texte accusent l’ambassadeur de France se s’être prêté « à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale que le Cameroun est plutôt bien gouverné avec des institutions républicaines qui fonctionnent normalement et sous le remarquable leadership du président de la République son excellence Paul Biya ».

Dénonçant « le comportement irresponsable, irrévérencieux de certains citoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions, et qui de ce fait doit bénéficier de tous les égards dus à sa qualité de représentant légal et légitime », le gouvernement ne manque pas de réitérer, s’agissant de l’audience querellé qu’elle a bel et bien eu lieu. « Faut-il encore dire à ces citoyens que leurs agissements irréfléchis ne les honorent nullement, et que s’agissant de l’audience mise en cause, l’ambassadeur de France a bel et bien été reçu en audience par le président de la République le 16 avril au palais de l’Unité, tant et si bien que l’idée d’une soi-disant mise en scène ne peut relever que de l’affabulation et du fantasme », commente le ministre de la Communication. Il ajoute qu’« à la sortie de cette audience, l’ambassadeur de France a souligné l’excellence des relations entre la France et le Cameroun et réitéré l’engagement de la France à soutenir notre pays dans e cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de riposte contre la pandémie du Covid 19 ».

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