Reprise des cours : Les assurances du gouvernement

Le ministre de la communication, entouré de ses collègues des départements liés à l’éducation, a donné un point de presse sur le sujet ce soir.

René-Sadi veut rassurer l'opinion nationale

A trois jours de a reprise des cours décidée par le gouvernement camerounais, le ministre de la Communication (Mincom), porte-parole du gouvernement, a essayé de rassurer l’opinion nationale sur les mesures prises afin d’assurer l’effectivité de ce retour en classé qui ne concerne que les élèves des classes d’examen. « Après plusieurs semaines d’évaluation de la situation de la pandémie dans notre pays, et face à une double exigence liée d’une part, à la réponse sanitaire apportée au COVID-19, et d’autre part, à l’absolue nécessité de veiller à ce que nos jeunes apprenants, au niveau scolaire et universitaire, n’aient à subir les affres et conséquences d’une année de formation tronquée, du fait des contrecoups inhérents à cette grave crise sanitaire, le Gouvernement a pris ses responsabilités, en choisissant d’organiser à compter du 1er Juin 2020, c’est-à-dire, dès lundi prochain, une reprise des classes, qui intègre forcément le contexte spécifique et spécial de la pandémie du coronavirus», justifie René Emmanuel Sadi. Au cours d’un point de presse donné en son département ministériel ce 29 mai, en compagnie des ministres en charges de l’éducation.

Les syndicats en ordre de bataille

Au moment où une polémique enfle sur l’urgence de cette reprise. La pandémie du covid-19 poursuivant sa montée en puissance au Cameroun. Avec des chiffres qui font état de 5356 cas testés positifs au soir du 28 mai, pour 177 décès et 3326 cas de guérison. Et l’indiscipline que dénonce le gouvernement qui a pourtant rompu le confinement décidé au pays le 17 mars un mois seulement après, n’encourageant pas les parents à libérer leurs enfants pour les classes lundi prochain. « La décision finale allant dans le sens de la préservation de l’année scolaire et académique d’une frange de la population scolaire et estudiantine, notamment les élèves et étudiants en classes d’examens officiels, a fait l’objet d’une analyse minutieuse », assure le porte-parole du gouvernement. Indiquant que « parallèlement au train de mesures déjà mises en place pour la reprise des classes, des dispositions conséquentes ont également été prises, en vue d’anticiper sur les risques liés à la pandémie du coronavirus qui continue bien sûr d’être une préoccupation pour notre pays». Mieux, « le Gouvernement de la République rassure la communauté éducative quant à la mobilisation efficiente et optimale des responsables des différents corps de l’éducation, pour une reprise des classes sécurisée, non seulement, pour les élèves et les étudiants, mais également, pour le corps enseignant », argumente-t-il.

Alors que dans le même temps, les syndicats d’enseignants menacent de ne pas suivre le pas gouvernemental, pour avoir été mis à l’écart des réflexions en vue de la reprise des cours. Les syndicats de tous les ordres d’enseignement ont saisi le Premier ministre depuis le 20 mai pour lui faire part de leurs préoccupations. A ce jour, aucune réponse n’a été donnée à ces derniers.

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