ODD: la banque mondiale veut  augmenter  sa capacité de prêts de 50 milliards de dollars

Il est question à travers cet objectif qui s’étale sur 10 ans,  de consacrer davantage de ressources  à la BIRD pour faire face aux grands défis mondiaux tels que le changement climatique, les risques de pandémie et la fragilité.

 Face aux  différents chocs que traversent le monde, il est devenu plus qu’impératif de  revoir  les modèles d’actions en faveur du développement.  Lors des récentes réunions du printemps,  la question du financement  n’a pas manqué à la table des débats.  « Les discussions que nous avons eues cette semaine avec les actionnaires ont permis de faire émerger des progrès quant à la nécessité de parvenir à une plus grande transparence de la dette, d’accroître les financements pour le développement, d’agir plus efficacement sur le climat et de mettre davantage l’accent sur la vision et la mission du Groupe de la Banque mondiale », a déclaré mercredi son président, David Malpass.

 D’après ce haut cadre de l’institution de Bretton woods, les réunions ont débouché sur des avancées positives. Notamment en ce qui concerne la feuille de route pour l’évolution du Groupe de la Banque mondiale.  Ce processus  vise  en réalité à renforcer la capacité de l’institution à faire face aux nouvelles complexités du développement et à consacrer davantage de ressources aux grands défis mondiaux que sont notamment le changement climatique, les risques de pandémie et la fragilité. Les pays membres; annonce la banque mondiale ont approuvé des mesures susceptibles d’augmenter la capacité de prêt de la Banque Internationale pour  la Reconstruction  et le Développement (BIRD). Il s’agira d’apporter une hausse de 50 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Les mesures proposées comprennent une réduction du ratio minimum fonds propres/prêts de la Banque à 19 %, un instrument pilote de capital hybride et l’augmentation des garanties bilatérales.

Toujours dans cette optique de mobilisation de plus de ressources,  les réunions ont permis d’aborder le rôle des capitaux privés au service du développement durable. Notamment les efforts déployés par la Banque mondiale pour mettre au point des instruments financiers innovants qui facilitent l’apport de fonds privés et ses activités de conseil pour maximiser l’accès aux financements et atténuer les risques. Parmi ces innovations, l’émission d’obligations qui reposent sur des approches de financement mixte pour mobiliser des capitaux privés en soutien à des projets de développement durable.  Le financement du développement durable est plus que urgent,  souligne le doyen du Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale. KOEN Davidse reconnaît que la mise en œuvre des ODD se heurte à de nombreux défis.  Bientôt 600 millions de pauvres supplémentaires  seront enregistrés si nous ne changeons pas de trajectoire, a-t-il prévenu.  « Si nous n’investissons pas davantage dans la lutte contre les changements climatiques et la numérisation, nous risquons de perdre une décennie de croissance» a t-il ajouté.

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