Nord-ouest et Sud-ouest : Yaoundé tente d’empêcher l’exode massif

Les gouverneurs des deux régions interdisent ces départs de centaines de familles.

Residents from the Western Region in Cameroon arrive at the bus terminal in Buea following renewed clashed in the restive anglophone region on July 15, 2018. Twenty civilians, including five students and a teacher, were killed on july 11-12, 2018 by the Cameroonian army in two localities in the Anglophone North-West region, an NGO on July 13, 2018. / AFP PHOTO / STRINGER

Depuis les derniers événements sanglants à Buéa et Bamenda le 11 septembre derniers, les principales villes des deux régions vivent un départ massif des populations fuyant la guerre vers la zone francophone. Au point de susciter l’inquiétude des gouverneurs des deux régions. Lesquels n’ont pas tardé à réagir.

D’abord Bernard Okalia Bilaï, du Sud-Ouest, qui a fait une descente dans les rues de la capitale de sa région, pour rassurer les populations de ce que leur sécurité était de plus en plus garantie. « Les gens doivent vaquer librement à leurs occupation ; l’Etat est en train de prendre des mesures adéquates pour assurer la sécurité des personnes et des biens», a-t-il lancé, au milieu des responsables politiques et administratifs de son territoire. « Quand je vois des lits, des matelas et des ustensiles, c’est que l’on est en train de quitter », a remarqué le patron de la région. Et de trancher : « Les voyages sont autorisés, mais les déménagements et exode massif des populations sont interdits ». De son côté, Adolphe Lélé Lafrique du Nord-ouest, a pris une mesure interdisant la fuite. L’homme restreint les mouvements des citoyens entre sa région et les autres. Invitant les populations à collaborer avec les autorités et les forces de défense et de sécurité.

Difficile de convaincre des populations qui ont vécu des scènes se guérilla se déporter dans les grandes villes entre les 10 et 11 septembre derniers. « On ne sait plus qui est qui ; on ne peut pas vivre en redoutant ses voisins et amis car lorsqu’on vient demander l’effort de guerre, on te montre qu’on te connaît. Donc tu ne sais pas qui donne des informations aux sécessionnistes », redoute une habitante de Bamenda.

Difficile de convaincre des populations qui ont vécu des scènes se guérilla se déporter dans les grandes villes entre les 10 et 11 septembre derniers. « On ne sait plus qui est qui ; on ne peut pas vivre en redoutant ses voisins et amis car lorsqu’on vient demander l’effort de guerre, on te montre qu’on te connaît. Donc tu ne sais pas qui donne des informations aux sécessionnistes », redoute une habitante de Bamenda.

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