Nécrologie : Nkotti François casse sa voix

L’artiste est mort ce matin à l’hôpital général de Douala.

Nkotti François n’est plus. Le musicien camerounais est mort ce matin dans une clinique de la ville de Douala, des suites de maladie. «Il subissait une opération chirurgicale qui n’est même pas allée à son terme », pleure un membre de la famille, au micro du poste national de la Crtv. L’homme était malade depuis plusieurs semaines.

Avec lui, une page de l’histoire de la musique camerounaise se ferme. L’homme s’en va après avoir célébré les 50 ans de sa carrière dans l’art musical en mars dernier. Une occasion qui a vu l’homme publier un livre autobiographique sur cette carrière pour le moins riche. Avec pour titre « On m’appelle Despo« . Laquelle a vu l’homme produire une dizaine d’albums qui ont fait danser plusieurs générations de Camerounais et d’Africains. Avec au passage, une parenthèse remarquable avec les Black style, un groupe dont il est co-fondateur. L’homme n’avait pas gardé en lui les clés du succès dont Hoïgen Ekwala de regrettée mémoire, Longue Longue, Belka Tobis et Benji Mateke. Sur ce terrain, le monde artistique lui doit le Concours national de la chanson, devenu Mutzig star, pour encourager l’éclosion de jeunes talents dans le domaine de l’art musical. Le festival Fomaric qui se célébrait annuellement dans la ville de Douala au cours du mois de février, est une initiative de la légende du Makossa.

Nkotti François n’a pas réussi que dans l’art. Piqué par le virus de la politique, l’homme avait opté pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Pour conquérir avec succès la mairie de Bonaléa, commune du département du Moungo, qu’il a dirigée de 2002 à 2013.

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