L’ancien journaliste de Défis Actuels et plusieurs chaînes camerounaises, a décidé depuis quelques jours de se lancer dans du journalisme « humanitaire ». Une information confirmée par l’ONG Peace Humanity.
Le journalisme se specialise aujourd’hui au journalisme de paix. Et traite plus des sujets qui ont trait à la question des enfants vulnérables.
Suivi depuis plusieurs années par des chaînes occidentales et ONG internationales, le jeune journaliste camerounais, a plusieurs fois été aperçu dans des zones de guerre. Sa présence dans ces lieux n’était pas pour des couvertures médiatiques, ou reportages commandés. L’objectif était pour lui de protéger de nombreux enfants privés de leur joie par la guerre.

Selon l’annonce faite hier 23 mai, lors d’une réunion à Streaming Média, en Europe, il a été cité comme espoir pour le journalisme de paix en Afrique. Ne voulant pas se prononcer sur cette information, Joël Godje Mana, a tout de même déclaré qu’il doit cette initiative au promoteur de Défis Actuels , François MBambou ,par sa manière de gérer son personnel qu’il d’il s’agissait de ses enfants. À Hervé Tiwa et Jean Mari Molo Olinga journalistes camerounais qui ont creusé en lui, cet intérêt pour dénoncer les actes de guerre qui privent les enfants de leur joie.
« Je ne suis pas parfait. J’ai tout eu dans mon enfance. Des belles choses surtout. Et je peux imaginer la douleur d’une mère qui voit son enfant souffrir. Ma vie est très mystérieuse, plein de secrets et de remords. Pour me faire pardonner je me sacrifie pour l’avenir de nos enfants », a-t-il déclaré il y a quelques mois au Sénégal à RTS.
Une éducation scolaire diversifiée
Timide et très travailleur, Joël Godje Mana est un journaliste pétri d’un parcours académique et professionnels intriguant. Ayant fait des études dans 8 régions du Cameroun, il obtient son premier diplôme (Certificat d’études primaire) à Bafia, département du Mbam-inoubou , région du Centre Cameroun. Dans l’extrême nord Cameroun, après avoir repris la classe de 3eme, il obtient le (brevet d’études du premier cycle), dans la ville de Moutourwa, département du Mayo-kani. Suivra l’obtention la même année de deux baccalauréats . Un baccalauréat A4 Espagnol au Cameroun dans la ville de Poli, département du Faro, région du Nord et un baccalauréat tchadien, littéraire. Les portes de l’Université lui sont ainsi ouvertes.
L’université

Il débute en science politique (communication) à l’université de Yaoundé 2 soa, puis en histoire des relations internationales à l’université de Maroua, en suite Journalisme à l’ISTIC- ESSTIC de Yaoundé, et finira par un Master en communication digital de l’Université de Marseille France étant au Cameroun. Dès sa première année en formation journalistique, il se fait remarqué par ses professeurs et ses Camarades qui voient en lui un passionné du métier. Il est ainsi porté rédacteur en chef du Journal Istic-News, ensuite président de l’association du département communication. Bien plus, il sera recruté en première année par le Journal Actualité du Cameroun de cet même établissement.
Parcours professionnel
Depuis sa première année à l’ecole de journalisme, il a signé plusieurs contrats . D’abord remarqué par Pan Eco Média– Yaoundé ensuite Seycus Santé France, ensuite Le Journal intégration – Yaoundé, K-news24– Douala, Infos Matin – Yaoundé, Aurore plus – Douala, LTM TV – Yaoundé, Horizon 3 – Yaoundé, Diaspo Média– France, Afrique54. Net et La voix des décideurs – Yaoundé, Artisan de paix et Radio Salama – Garoua, Blasting News France – France, Organisation Des Entreprises Africaines – Yaoundé…Pour ne citer que ceux-là.Aujourd’hui, il assure plusieurs correspondances dans des chaînes françaises et tchadiennes. Restant toujours dans l’ombre, il voudrait que seuls ses actes parles. Notons qu’en 2022, il est cité parmis les 100 meilleurs journalistes qui font l’actualité Camerounaise. Une chose qu’il doit à « NewsduCamer », a-t-il affirmé.
Aujourd’hui encore, le Cameroun, est porté par l’un de ses fils. Qui sera certainement d’ici peu, dragué par plusieurs médias et ONG internationaux. Car, au Yémen, au Soudan, au Tchad, en RDC il continue sa lutte dans l’humanitaire. En s’associant à des ONG qui viennent en soutien aux couches vulnérables. À l’exemple de l’ONG Ennedi Humanitaire, porté par la grande famille Deby Itno. Choisi pour porter l’initiative Africa Forum Média Peace (1ere édition) , qui aura lieu pour la première fois l’année prochaine en Afrique du Sud, il saura sûrement mettre en avant la protection des enfants en période de guerre.