Jeux africain 2019 : le Cameroun veut rêver mieux qu’à Brazza

La Cameroon team qui s’est envolée pour le Maroc promet d’améliorer le 8ème rang de 2015.

Ce sont 121 Lions indomptables qui représentent le Cameroun aux Jeux africains 2019 qui se déroulent au Maroc. Une délégation dont le capitaine est Marcel Mayack II. Le champion du Cameroun du saut en hauteur messieurs a été désigné porte-étendard. Ces athlètes sont engagés dans 12 disciplines dont trois sports collectifs (le football féminin, le handball féminin, le volley-ball masculin et féminin) et neuf sports individuels (Haltérophilie, athlétisme, boxe, lutte, gymnastique, karaté, judo, taekwondo et tennis de table).

Et en quittant Yaoundé le 13 août dernier, la Cameroon team s’est engagée à améliorer le rang du pays. Lors des Jeux du cinquantenaire organisés par le Congo en 2015, le Cameroun s’était classé 8ème avec 31 médailles dont sept en or, huit en argent et 16 en bronze. Le rêve est permis, au regard de la qualité des éléments qui composent cette équipe. En sport collectifs, le handball a raté la dernière marche du podium devant l’Angola, et compte y parvenir. Le football est en nette progression, sur les pas de l’équipe A. Alexandra Takounda qui revient de la Coupe du monde senior est un élément de motivation pour les troupes de Charles Kamdem. Quant au volley-ball, la sélection féminine vient d’être sacrée championne d’Afrique, et voudrait le confirmer aux Jeux africains qu’elle n’a jamais remportés. Quant à la sélection masculine, elle a perdu la finale des championnats d’Afrique en Tunisie récemment et voudraient se racheter au Maroc.

Auréole dongmo, WILfrIed seyI, Marcel Mayack II…

Les sports individuels constituent le principal vivier de médailles du Cameroun. Avec en haltérophilie six champions d’Afrique, zone II dont trois dames (Clémentine Mekeugni, Eyenga Mbo’ossi et Raïssa Djifack, Ahmed Njoya, Cédric Feugno, Junior Ngadja) et un vice-champion de la même zone, Jean Baptiste Yanou Ketchanke. Vanessa Mballa s’était contentée du bronze en 2015. Elle est une chance d’une médaille plus importante. Le retour en compétition d’Auréole Dongmo après sa maternité, est prometteur, autant que celui de Wilfried Seyi qui s’était exilé pour une meilleure préparation. Le porte étendard, Mayak II, a dit connaître le poids de la charge qui lui est confiée. Lui qui était passé à côté du sujet à Brazzaville il y a quatre ans, compte «faire mieux » au Maroc, et surtout, donner raison aux autorités sportives nationales qui lui ont fait honneur en le désignant porte-étendard du pays.

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