Vanessa Mballa Atangana a la rage de vaincre

« Je pars quelque peu diminuée…», avait craché Hortense Vanessa Mballa Atangana, au quotidien Le jour, en quittant le Cameroun pour le Japon. Curieuse sortie d’un combattant qui va au front. La judokate de 29 ans ne doute pourtant pas de ses performances. La Lionne indomptable du judo n’en finit pas de réclamer son entraîneur personnel dans le staff à accréditer pour la Cameroon olympic team. Rodrigue Chenet est perçu par l’athlète comme l’élément immanquable pour sa victoire. Ce technicien français qui l’a repérée en 2011, un an après son arrivée en France. Depuis, l’entraîneur du Judo Club de Château-Gontier n’a plus abandonnée sa graine de championne. Et d’ailleurs, celle qui est constamment en conflit avec la Fédération camerounaise de judo, a aussitôt déserté le camp d’acclimatation de l’équipe camerounaise à Hita au Japon, pour rejoindre son entraîneur personnel en France. Ignorant ainsi Donna Ngo Batang, entraîneuse nationale des dames.

Quoi qu’il en soit, la judokate des plus de 78kg a un seul objectif : offrir au Cameroun sa première médaille en judo. « Une médaille à Tokyo, moi j’y crois et mon coach aussi », a-t-elle indiqué. Et a des arguments pour son rêve. 14ème au classement olympique dans sa catégorie, la Lionne indomptable est quatre fois championne d’Afrique. Le dernier titre ayant été obtenu à Antanarivo en décembre 2020, face à Sonia Asselah, le porte-étendard de l’Algérie aux JO Ryo 2016. En janvier dernier, la mal aimée de la famille du judo camerounais arrachait une 5ème place aux Masters de Doha en janvier 2021.

Mais pour arracher une médaille à Tokyo, la native de Bikok devra se défaire d’adversaires aussi coriaces que la Cubaine Idalys Ortíz, 1ère mondiale et vice-championne olympique en titre, Romane Dicko, double championne d’Europe et 10ème au classement mondial ou encore la Brésilienne Maria Suelen Artheman, N°3 mondiale. Cette dernière a la particularité d’avoir été disqualifiée aux Masters de Doha face à Mballa. Et devrait nourrir une revanche. Celle qui fut l’unique judokate camerounaise à Ryo 2016, n’en nourrit pas moins une depuis qu’elle a été éliminée au premier tour par la Polonaise Daria Pogorzelec. Pour sa 1ère participation aux JO.

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