Grand dialogue national : Démissions massives

Pas moins de quatre personnalités de l’opposition ont annoncé leur départ.

je n'y suis plus

Le chasseur de Lion a promis de s’expliquer sur sa décision de ne plus participer au dialogue ce jour. L’ancien militant du Rdpc avait surpris l’opinion en soutenant Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle. Mais quelques mois après, il a rejoint le cardinal Christian Tumi dans le cadre de la recherche de solutions à la crise dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. C’est la deuxième défection en deux jours. Me Akere Muna a ouvert le bal juste après la cérémonie d’ouverture.

Alors que le Grand dialogue national n’est qu’à son deuxième jour, la liste des participants ne cesse de s’amincir. Jean Jacques Ekindi a annoncé qu’il quitte les travaux. Annonçant pour demain les raisons de son retrait. Toujours est-il que le Chasseur de Lion avait des positions pour le moins dures envers le régime de Yaoundé à propos de la gestion de la crise qui secoue les régions du Nord-ouest et du sud-ouest. On a vu l’opposant aux côtés du cardinal Tumi ces derniers mois, se battant pour la ténue de la All Anglophone conference (Aac). Dans le même temps l’on apprenait le désistement de Célestin Bédzigui. Le président du Parti de l’Alliance libérale (PAL) n’a pas fait de bruits sur sa défection. Les deux personnalités qui abandonnent les dialogueurs ce jour ont la particularité commune d’être des opposants qui ont rejoint Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle, avant de reprendre des distances après le scrutin.

Avant ces deux ex partisans du régime, Me Akéré Muna avait déjà jeté l’éponge juste après la cérémonie officielle d’ouverture du dialogue. L’homme ne s’est pas beaucoup étendu sur les raisons de son choix. Toujours est-il que l’ancien bâtonnier qui a challengé Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle, a toujours critiqué amèrement l’attitude de Yaoundé face à la crise. Lui qui n’a pas hésité à appeléer les Nations unies à intervenir pour imposer la paix. Alice Sadjo avait déjà précédé son allié de la dernière présidentielle. La présidente de l’Alliance des forces progressistes (Afp), a dénoncé la distraction organisée par le régime au palais des congrès de Yaoundé. Regrettant la restriction du champ du dialogue aux questions retenues par Paul Biya.

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