Election à la Fécafoot : Eto’o menace de déloger Séidou par la force

Le candidat s’est exprimé ce jour après avoir déposé son dossier de candidature.

Eto'o vient de déposer sa candidature et annonce qu'il y entrera coûte que coûte

« Je serai le prochain président de la fédération, malgré toutes les tricheries». Samuel Eto’o a affiché son assurance à être élu le 11 décembre prochain à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Dans une sortie face à la presse, après avoir déposé son dossier de candidature, l’ancien capitaine des Lions indomptables ne s’en est pas contenté. L’homme dont l’annonce de la candidature a suscité des tirs venant de la Fécafoot, répond désormais aux menaces par les menaces. « Maintenant, je prie le camp d’en face de faire attention parce que nous avons accepté beaucoup de choses, mais ce n’est pas parce que nous restons calmes que nous avons peur », a-t-il engagé. « Et le camp d’en face sait de quoi nous sommes capables. S’il faille venir rester ici, et les déloger, nous le ferons. Et ils savent qu’il suffit juste d’un mot d’ordre de Samuel pour que nous nous dirigions vers Tsinga. Maintenant, ils savent à quoi s’en tenir», a-t-il poursuivi.

Cela survient au moment où l’on parle de manœuvres visant à mener de représailles contre d’éventuels éléments se positionnant en faveur de l’ancien Lion indomptable. « Ils ont dit qu’ils allaient guillotiner tous ceux qui ont eu le courage de me donner leur parrainage […] Mais qu’ils sachent: si l’un de mes délégués, si l’un des Camerounais qui a bien voulu me donner son parrainage est éliminé, je viendrai ici avec toute cette foule qui me soutient, et même celle des autres régions pour les déloger », a-t-il promis. Lui qui est arrivé au siège de la Fécafoot à la tête d’une foule de supporters estimée à plusieurs centaines de personnes. Non sans prendre à témoin le gouvernement qui semble avoir pris faits et causes pour l’actuel locataire de la Tour de Tsinga. « A un moment donné, il faudrait que notre gouvernement prenne cette décision là, et s’il faille que j’emmène notre gouvernement à le faire, je le ferai parce que lorsqu’on échoue, on redouble la classe. Le candidat d’en face a échoué […] Il le savait, quand j’ai apporté mon soutien, j’avais dit: si tu n’appliques pas le projet commun que nous avons, je serai en face de toi. Alors, je suis en face de lui aujourd’hui parce qu’il a lamentablement échoué », a-t-il conclu.

Au passage, l’ex faiseur de roi trahit des manœuvres de la FIFA en vue d’avoir son aval pour maintenir en place le roi désormais honni par celui-là même qui l’y a placé. « Comme je l’ai dit à Kinshasa, quand on échoue, on ne demande pas au professeur de tricher sur les notes. Il est important que quand on échoue, on redouble, ça veut dire qu’on n’a pas été bon. Donc, il n’y a pas de débat, il n’y a pas de proposer de premier vice président », a-t-il soufflé. Confirmant la rencontre organisée dans la capitale congolaise le week-end dernier pour l’amener à rejoindre le camp Séidou Mbombo Njoya.

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