Il s’agit de l’Organisation interprofessionnelle des sociétés qui exercent dans les secteurs susmentionnés.
« Nous Oriselec (Organisation interprofessionnelle des sociétés d’électricité et d’eau du Cameroun) informons Eneo (l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun Ndlr), l’opinion nationale et internationale que nous observerons un arrêt des travaux sur tous les réseaux électriques à partir du 10 mai 2023 sur l’étendue du territoire national » peut-on lire dans le communiqué de Simon Lapnet, président national.
A en croire le communiqué, les membres de l’Oriselec revendiquent : le non-paiement par Eneo des prestations exécutées ; les arriérés de salaires et la suspension abusive des entreprises sous-traitantes. Le mouvement d’humeur des sous-traitants d’Eneo s’annonce au moment où l’entreprise fait face aux tensions de trésorerie.
Pour mémoire, les créances de l’Etat dues à l’entreprise Energy of Cameroon (Eneo) se chiffrent à 150 milliards FCFA à fin juillet 2022. De cette enveloppe colossale, la plus grande part revient aux universités d’Etat ; mairies et aux hôpitaux de référence qui cumulent une dette de 24 milliards de FCFA. La quote-part de Camwater, Alucam, et les communes sont respectivement de l’ordre de 16 milliards FCFA, 10 milliards FCFA et 9 milliards FCFA. Au 30 septembre 2022, la seule Université de Douala, cumulait des arriérés d’un montant de 1,8 milliard de FCFA.