A quelques différences près, c’est le même communiqué rendu public par le chef de la division de la communication, le colonel Cyrille Atonfack, que le ministre de la Défense (Mindef) a repris, en procédant à quelques correction du premier document qui comportait plusieurs coquilles. Aussi, Joseph Béti Assomo recadre son communicateur en changeant une certaine terminologie. Ainsi, on peut désormais lire : « Le ministre de la Défense dément formellement ces allégations mensongères, et précise à la lumière des informations méthodiquement et professionnellement recoupées, qu’il s’agit tout simplement d’un malheureux montage, conséquence collatérale des opérations de sécurisation en cours dans la région». En bref, le mot « montage » remplace « accident». Et dans la relation des circonstances du drame, le ministre délégué ajoute aux objets qui se trouveraient dans la base logistiques, « des amulettes ». Par ailleurs, le Mindef révise la garantie de publication des résultats de l’enquête annoncée par le chef de la Divcom, qui annonce une « large diffusion » des dits résultats. Pour le patron de la Défense, « la quintessence des conclusions de cette enquête pourrait être publiée en temps opportun». Rien d’absolument affirmatif donc dans ce sens.

Mais dans un contexte marqué par la crise de confiance entre le gouvernement et certaines Organisations non gouvernementales et activistes de la « cause anglophone », Joseph Béti Assomo monte au créneau pour proférer des menaces : « En tout état de cause, le ministre de la Défense se réserve désormais le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les acteurs de fausses nouvelles à son endroit, conformément à la loi». Les forces de défense étant déjà indexées par les premières sources ayant communiqué sur le sujet dans les médias sociaux.

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