Douala. La CUD se dote d’une cellule anti corruption

Créée en avril dernier, cette instance est désormais opérationnelle avec l’installation de ses membres il y a quelques jours à Douala.

La Communauté Urbaine de Douala (CUD)  va en guerre contre les pratiques de monnayage et autres comportements indécents. Les droits de place dans les marchés ou l’obtention des permis de bâtir font souvent l’objet de diverses malversations. Lesquelles ont une incidence sur la sécurité des personnes et  les recettes municipales. Le maire de la ville vient de procéder à l’installation des membres de la cellule de lutte contre la corruption  qui a été créée par un arrêté municipal du 30 avril 2021, qui fixait également son organisation et son fonctionnement. Ce texte lui confiait pour missions « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de diffuser et de vulgariser le Code d’éthique et de déontologie ainsi que le règlement intérieur de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou à juguler la corruption et les comportements déviants, notamment la prise des mesures conservatoires à l’endroit des mis en cause, d’accomplir toute autre mission à elle confiée par le Maire de la ville».

Cette cellule  est composée des représentants  du délégué régional du travail et de la sécurité sociale, du secrétaire général de la CUD, du chef de division des affaires juridiques et du contentieux de la CUD, de la Direction des Ressources Humaines le contrôleur financier spécialisé et  de deux Délégués du personnel de la CUD dont 1 par collège. Il a pour président, l’inspecteur des services  n° 4  Boog Boog. «la Cellule peut se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au Maire de la ville de Douala». Dans son fonctionnement, cette unité est tenue de protéger ses sources d’information. D’après le même arrêté, lorsqu’un agent est reconnu  coupable d’actes de corruption,  la décision du maire de la  ville  à son encontre,  est formalisée et notifiée à l’agent en cause sous huitaine avec ampliation à la Commission nationale anti-corruption (Conac), à la délégation régionale du Ministère de la décentralisation et du développement local, et à la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale. L’agent de la CUD mis en cause risque le licenciement pur et simple de l’institution. L’objectif  visé par la CUD à travers cette cellule de lutte est d’être déclarée dans quelques mois « corruption free ». Soit , libre de toutes formes de mauvaises pratiques.

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.