Digitalisation agricole : La Banque mondiale demande une étude d’amélioration du cadre réglementaire

L’accent sera mis sur les marchés agricoles et l’utilisation des technologies numériques appliquée au secteur agricole.

Le ministre des Postes et télécommunications (Minpostel) Libom Li Likeng vient de lancer un appel avis de sollicitation à manifestation d’intérêt pour la sélection d’un consultant, afin de réaliser une étude d’amélioration du cadre réglementaire pour la digitalisation du secteur agropastoral au Cameroun. Grâce à un financement de la Banque mondiale, l’objectif général du gouvernement camerounais est de faire une étude-diagnostic et proposer les voies d’amélioration des cadres législatifs et réglementaires de la digitalisation de l’agriculture au Cameroun.

L’accent sera mis sur les marchés agricoles et l’utilisation des technologies numériques appliquée au secteur agricole. Le consultant sélectionné va faire un état des lieux des cadres législatifs et réglementaires de la digitalisation de l’agriculture au Cameroun, en mettant un accent particulier sur les marchés agricoles et les technologies agricoles numériques.

Il est question pour le prestataire, de faire un benchmarking sur les meilleures pratiques en la matière, dans quelques pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie et faire une analyse critique des textes législatifs et règlementaires de la digitalisation de l’agriculture dans le pays, en mettant en exergue leurs limites et leur mise en œuvre.

Le projet d’accélération de la transformation numérique du Cameroun vise à accompagner la mise en place d’un environnement stratégique, politique et réglementaire plus propice à l’émergence d’une économie numérique dynamique, sûre et inclusive. Réduire les fractures numériques géographiques et sociales dont souffrent les zones rurales et faciliter la mise en œuvre de solutions fondées sur les données pour stimuler l’innovation dans le secteur agricole.

A en croire les experts, la faible couverture du haut débit et son coût élevé freinent la transformation économique du Cameroun et limitent sa résilience à des chocs comme la Covid-19. Pour mémoire, en 2021, la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars (environ 60 milliards FCFA) pour soutenir les efforts déployés par le Cameroun en faveur de l’inclusion numérique et de l’utilisation de solutions innovantes dans le secteur agricole.

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