Développement local: 13 milliards pour développer les communes victimes d’insécurité

Cette somme a été mise à la disposition du Cameroun par l’union Européenne dans le cadre du Programme de Développement Economique et Social des Villes secondaires exposées à des facteurs d’instabilité.

13 milliards pour développer les communes victimes d’insécurité.

Les communes affectées par le flux massif des réfugiés du fait des crises sécuritaires, ont désormais de quoi retrouver le sourire. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, a signé le 13 novembre dernier à Yaoundé, avec l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne, Hans Peter-Schadek une convention de 20 millions d’euros, soit 13,120 milliards de francs CFA. Dans le cadre du Programme de Développement Economique et Social des Villes (Prodesv) secondaires exposées à des facteurs d’instabilité. Initiative qui s’inscrit dans le Programme Indicatif National (PIN) du 11ème Fonds Européen de Développement de l’Union Européenne en faveur du Cameroun. Elaboré par le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (Feicom), avec l’appui de la KFW, banque allemande spécialisée dans les projets de développement, le Prodesv va se déployer dans 15 communes impactées par les facteurs d’instabilité. Il s’agit de manière précise, des zones d’accueil des réfugiés, de déplacés internes et d’autres migrants. L’objectif du Prodesv est de renforcer la stabilité régionale et une meilleure gestion des migrations au Cameroun. Mais surtout, à relever la capacité des villes secondaires à faire face aux crises, accueillir de nouveaux arrivants et promouvoir le développement économique communal inclusif dans le respect de l’environnement. A cet effet, chacune des 15 communes répandues à travers les régions du Sud (Campo, Mintom), Est (Kentzou, Kette, Bétare-Oya, Garoua-Boulai), Adamamoua (Djohong, Meiganga, Ngaoui) ; Nord (Baschéo, Madingring, Touboro), Extrême-Nord (Mogodé, Mozogo, KaiKai) va recevoir des financements pour réaliser en moyenne 15 projets de développement. Les critères d’éligibilité des projets sont notamment : leur impact social et économique et la création d’emploi pour la population ainsi que l’implication des artisans dans la réalisation des travaux ; le renforcement des structures existantes ou à créer. Et les effets en faveur de la promotion de la paix sociale entre les autochtones et les allochtones. Les résultats attendus sont la construction des infrastructures publiques promouvant le développement socio-économique des villes secondaires sont construites, exploitées, entretenues de façon durable et utilisées par les populations des communautés hôtes et des migrants. Créer des emplois et des opportunités d’entreprenariat local en lien avec la construction, l’exploitation et l’utilisation des infrastructures réalisées dans des villes secondaires. En outre, il faudra aussi accroître les compétences professionnelles des réfugiés, déplacés internes et autres migrants ainsi que de leurs communautés hôtes.

Junior Matock ( Défis Actuels)

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