Par une sommation d’huissier à lui servi par Albert Mbida, Séidou Mbombo Njoya et les membres de l’exécutif de 2018, ont 48h pour « libérer les bureaux par eux occupés illégalement dans les locaux de la Fédération camerounaise de football ». Moins d’une semaine après avoir été nommé à la tête du Comité exécutif provisoire (CEP) de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le sénateur veut déjà occuper le bureau du président de la Fécafoot. La sommation signée de Me Micheline Tchimdou Mekiage, s’appuie sur la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 15 janvier 2021, qui confirmait l’annulation des résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire du 10 octobre 2018 ayant adopté les textes qui ont encadré le dernier processus électoral à la Fédération. Lequel a vu l’élection de Séidou Mbombo Njoya.
Sur la base de la loi de 2018 organisant les activités physique et sportives au Cameroun, AS olympique de Meiganga, le requérant, avait saisi le Tribunal de Première instance de Yaoundé-centre administratif, pour obtenir une ordonnance le 24 février 2021, afin de pouvoir exécuter cette décision du TAS.
Cela se passe alors que Séidou Mbombo Njoya et ses hommes poursuivent le processus électoral, faisant fi de toutes les décisions de justice à eux défavorables. On court vers une nouvelle annulation de l’actuel processus, alors que l’ancien contentieux n’est pas encore bouclé.