Consommation : Les prix des produits flambent de 2,5 % entre janvier et septembre 2019

Cette situation est consécutive à la hausse des prix des produits de grande consommation tels que le riz, le maquereau congelé, la viande de bœuf et le sucre, selon l’institut national de la statistique.

Les ménages ont eu maille à partir dans la gestion de leurs budgets liés à la consommation. Du fait de la hausse continue de certains produits de grande consommation. C’est du moins ce que confirme l’Institut National de la Statistique (INS) dans l’une de ses notes récemment publiée. Cette institution informe en effet qu’au cours des trois premiers trimestre de l’année 2019, les prix ont connu une évolution de 2,3 %, comparé au 0,8 % en 2018. En moyenne sur les douze derniers mois, précise l’INS, la hausse est de 2,5 %, après +0,8 % en 2018 ; traduisant une remontée inflationniste due en grande partie à la progression des prix des produits alimentaires (2,8 %), des restaurants et hôtels (5,3 %), des articles d’habillement et chaussures (2,8 %) et des transports (2,0 %).

De manière détaillée, au cours de la période sous revue, le maquereau congelé a connu une hausse de +4 %), le riz +3 %, et la viande de bœuf +0,9 %. De plus, note l’INS, « l’augmentation des prix de certains produits brassicoles, de 25 francs CFA à 100 francs CFA a été effective dès le 1er mars 2019 ». Sans oublier le fait que dès février 2019, on a assisté à « l’entrée en vigueur de l’exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée sur les consommations d’électricité et d’eau lorsque celles-ci sont inférieures par mois à 220 KWH pour l’électricité et 20 m3 pour l’eau ».

Les prix des fruits et légumes grimpent

Il n’y a pas que le riz et la viande qui ont faire perdre l’appétit aux ménages. Les fruits et légumes semblent avoir été contaminés par le phénomène de la hausse des prix. A titre d’illustration, les prix des fruits ont augmenté de 9,7 %, après avoir enregistré une hausse de 7,8 % au premier semestre. Et ce du fait à cause des produits tels que les fruits secs et noix, notamment les noix de coco, des agrumes, en l’occurrence les oranges, pamplemousse, citron, et des autres fruits frais tels que la pastèque, papaye, corossol, ananas, avocats, banane douce, d’après l’INS. Pour ce qui est des légumes, l’INS fait savoir que les prix ont grimpé de 6,8 % (après +2,7 % au premier semestre) du fait notamment de la remontée de 8,5 % des prix des légumes frais en fruits ou racines (oignon frais, carotte, tomate fraiche, concombre), de 6,2 % des prix des tubercules et plantains (banane fraiche non mûre, pommes de terre, manioc frais en tubercule, macabo, banane plantain fraiche mûre, banane plantain fraiche non mûre). Par contre, peut-on lire dans la note de l’INS, les prix des légumes frais en feuille (« zoom », « ndolé » lavé en boule, « keleng keleng, », etc.) ont fléchi de 6,9 %.

Pour l’INS, cette situation est à mettre « en liaison avec les dysfonctionnements dans la chaîne de distribution accentués probablement par des spéculations des acteurs qui profitent de la confusion induite par la rareté des devises pour réaliser de bénéfices substantiels ». Seulement, explique cette institution en charge de la gestion des statistiques, le niveau d’inflation n’a pas été le même dans toutes les grandes villes du Cameroun. La ville de Bamenda détient désormais le score le plus élevé, soit 4,8 %.

Par Junior Matock

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