Débiteurs insolvables, prenez garde ! Désormais, les Etablissements de microfinance ont un outil capable leur fournir des informations sur les emprunteurs indélicats. La centrale des risque des EMF (Cremf) constitue la réponde du gouvernement à ces attitudes qui ont souvent conduit à la fermeture de certains EMF. Et Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi) l’a martelé pour ainsi sonner la fin de la recréation. « Malgré les efforts déployés par les établissements de crédit et de microfinance, la proportion des crédits non performants ou en souffrance demeure importante dans leurs portefeuilles respectifs. Les chiffres y relatifs sont assez alarmants et ne pouvaient qu’appeler des actions urgentes et pérennes ». La Cremf est donc, a souligné le Minfi, « un véritable outil de renforcement de la sécurité du système financier, d’optimisation de l’allocation des ressources financières des établissements de crédit et de micro finance et de promotion de l’inclusion financière ». De manière précise a-t-il indiqué, la Cremf a pour objectifs : d’aider les établissements de microfinance et de crédit dans leurs décisions d’octroi de crédits, en leur fournissant des informations sur la situation des engagements de leurs clients vis-à-vis du système financier ; de réduire les créances en souffrance en contribuant à l’amélioration du taux de crédits sains octroyés et de limiter le surendettement de la clientèle.
En outre, l’un des espoirs placé par le gouvernement sur la Cremf est a également, a insisté Louis Paul Motaze, « l’amélioration du climat des affaires, permette d’améliorer le rang du Cameroun dans le prochain classement Doing Business de la Banque Mondiale ».
