dimanche, décembre 7, 2025
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Fécafoot : La Fifa entre le marteau et l’enclume

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A moins d’une semaine de la fin du mandat du comité de normalisation, il est certain que la Fifa ne peut pas encore siffler la fin de la transition. Les deux principales missions étant encore à engager : la révision des textes et l’organisation des élections. Du coup, la confiance semble s’être effritée entre les patrons de la Fécafoot et le monde du football. « La légitimité des membres du Comité de normalisation vient de la Fifa qui les a nommés. S’ils partent après le 31 août qui va diriger la Fécafoot ? », se demande Parfait Siki. Pour le chef du département communication de la Fécafoot, « tout dépend de la Fifa ». Ici, on parle d’un nouveau calendrier électoral en attente de validation par la Fifa. Mais les pourfendeurs sont formels : « Depuis le 12 février, ils n’ont plus de légitimité. Le conseil de la Fifa s’est réuni pour les nommer en 2017. Parallélisme de forme, le même dispositif devrait proroger leur mandat. Mais Veron-Mosengo est venu faire une déclaration et sur le site de la Fifa, il n’y a aucune trace d’un acte du genre », faisait déjà observer en février Abdouraman Hamadou, le président d’Etoile filante de Garoua par qui sont arrivées la déchéance de Tombi à Roko et la normalisation, version Happi, décidée le 23 août 2017. L’ancien directeur du cabinet d’Iya Mohamed veut une copie claire et sans ratures.

Sur la piste d’anciens Lions indomptables

Entre temps, Me Happi s’est mis à dos le gouvernement. Après avoir pris des libertés sur le dossier de l’entraîneur des Lions indomptables, l’homme ne s’est pas exécuté suite à la demande du ministre des Sports et de l’éducation physique, de recevoir de la Fécafoot une copie du projet des textes élaborés par la normalisation. Un affront contre un Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt s’appuyant sur la nouvelle loi sportive, qui accorde plus de pouvoirs à la tutelle. Laquelle doit élaborer des statuts types pour les fédérations, en même temps qu’elle devra garantir la caution gouvernementale dans le processus électoral.
Prosper Nkou Mvondo, le président de Ngaoundéré Fc, est en embuscade. « Nous attendons que le Comité de normalisation se prononce sur les textes et le processus électoral parce que pour nous le débat se trouve à ce niveau ». cet autre contestataire tient à faire appliquer ses « 5 sentences » obtenues depuis 2013 au Tribunal arbitral du sport (TAS) et à la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). « Ils doivent appliquer la loi de 2011 et les statuts de 2012 puisque c’est sur la base de ces textes que nous avons obtenu l’annulation des élections », explique-t-il.

Entre temps, la Fifa sera devant le TAS le 11 septembre pour la plainte d’Abdouraman contre la prorogation du mandat de la normalisation, fin février dernier. Au lendemain du 31 août 2018, l’instance faitière du football mondial devra prendre un nouvel engagement à la tête de la Fécafoot. Des sources attribuent à Bidoung Mkpatt le souci de confier la conclusion de la transition à d’anciens Lions indomptables. Un clin d’œil aux dirigeants actuels de la CAF et de la Fifa qui souhaitent accorder plus de place aux footballeurs dans l’administration du football. Sauf que « ceux consultés ne s’accordent pas sur celui qui dirigera », apprend-on. Gérémi Njitap et Joseph Antoine Bell, pressentis pour cette tâche, seraient « intéressés par un mandat électif », souffle-t-on.

Comité de normalisation/Fécafoot : Hymne d’une fin en ré mineur

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23 juin 2017-23 juin 2018, un an que la Fédération internationale de football association (Fifa) a décidé d’installer un nouveau Comité de normalisation à la tête de la.

Le mandat du Comité de normalisation s’achève le 31 août 2018. Et sauf miracle, il n’y aura pas d’exécutif élu à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Pour les pourfendeurs de l’exécutif actuel de la Fécafoot, il ne s’agit pas moins qu’un « échec ». La mission principale n’ayant pas été remplie. « Le bilan est nul. Ils sont venus refaire les textes, aucun texte n’a été adopté, organiser des élections, les élections n’ont pas eu lieu ; ils sont venus faire jouer le championnat dans les ligues décentralisées, ça n’a pas été ça », fait observer le Pr Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré Fc. Alors «on n’a pas besoin d’être un devin pour voir que le résultat est nul ». Là où Serges Mbappe, écrivain de sport adoucit en estimant que sur le plan de la gestion des affaires courantes, « quelque chose a bougé : il y a eu assainissement des finances et du fichier du personnel. Il a chassé (Sic) les employés recrutés par l’exécutif de l’imposture ». Sur la chaîne de télévision Canal 2 international. En regrettant que Dieudonné Happi ait « gardé certains qui sont d’ailleurs à l’origine de son échec», déclare-t-il. Pour Nkou Mvondo, « le rôle d’une fédération n’est pas la gestion des affaires courantes. En réalité, on a demandé à ces gens qui connaissent le droit d’appliquer une décision de justice, et ils la contournent ».

Me Happi n’a pas cru devoir réagir aux sollicitations du reporter. Mais Parfait Siki, le chef du département communication de la Fécafoot, estime que « le travail n’est pas achevé et ce n’est pas la faute au Comité de normalisation ». Pour le patron de la communication de la Fécafoot, « d’après le calendrier, le mandat du Comité de normalisation devait être achevé, mais le 20 juin, la Fifa a interrompu le processus électoral, et de façon opportune car il y avait l’imminence de la modification de la loi de 2011 », exigence préalable de l’instance faîtière du football mondial. La loi a été modifiée en juin par l’Assemblée nationale et promulguée le 11 juillet 2018. Puis plus rien. «La Fécafoot devrait en prendre acte et poursuivre son chronogramme ; sauf qu’elle n’avait pas encore reçu la validation des nouveaux textes par la Fifa. Et c’est la Fifa qui a interrompu le processus ; parallélisme de forme, la Fécafoot doit s’en tenir à la Fifa pour le nouveau calendrier », justifie Parfait Siki. Ici, on ne se hasarde pas beaucoup sur le terrain du bilan.

En installant Me Happi, Me Ambomo, Samuel Bellet Edimo, Dr Abdou Oumarou et Njomo Kevin le 8 septembre 2017, la Fifa leur avait assigné trois missions principales : réécrire les textes de la Fécafoot en respect des lois du Cameroun, et en conformité avec les standards de la Fifa, organiser les élections au sein de la Fécafoot et gérer les affaires courantes. Le travail n’étant pas encore fini.

Décès : Le Pr Maurice Nkam range sa blouse

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L’université et l’hôpital du Cameroun sont en deuil. Le Pr Maurice Nkam est mort ce matin. L’homme avait disparu de l’espace public depuis presque deux ans qu’il a quitté la direction du Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé. Jusqu’à ce qu’on annonce son décès. Mais des sources disent que l’homme a souffert d’une longue maladie.

Réputé rigoureux, l’enseignant d’université avait subi des grèves successives du personnel du Chu entre 2014 et 2015, avant de perdre son poste le 28 septembre 2015. Sous les acclamations du personnel qui réclamait d’ailleurs son départ, l’accusant de malversations et dénonçant la pénurie et l’obsolescence du matériel de travail. Après 18 ans de service à la tête de cette institution académico-hospitalier. Long bail au cours duquel le Chu avait connu ses hauts et bas.

Nécrologie : Kadji Defosso n’est plus

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Joseph Kadji Defosso est mort. La nouvelle a été annoncée ce matin par des sources familiales. L’ange de la mort a arraché l’homme d’affaires après une longue maladie qui l’avait conduit en Afrique du Sud. Le Cameroun perd avec lui une de ses plus grosses fortunes. Le défunt était frappé le Cameroun. En son cœur.
Né en 1923, Kadji Defosso est engagé dans les affaires depuis les années soixante. Parti de l’agroalimentaire, l’homme est propriétaire d’une grande entreprise brassicole, l’Union camerounaise des brasseries (Ucb), ainsi que d’une Académie de football, la Kadji sport academy, qui a formé une bonne partie des footballeurs camerounais depuis 1995. Il a aussi investi dans divers secteurs d’activités dont la minoterie, l’hôtellerie, etc.

Présidentielle 2018 : Voici ce que Joshua Osih propose aux Camerounais

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Elles ont été déclinées à Douala ce jour par le candidat du parti leader de l’opposition, en présence du Chairman du parti, Ni John Fru Ndi.
• L’institution d’un Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance à 160.000 FCFA en 5 ans.
• Le doublement des salaires des fonctionnaires en 5 ans.
• De rendre possible que chaque famille camerounaise ait son titre foncier.
• D’imposer la suppression des loyers d’avance et régulariser la relation bailleur/locataire.
• Intégrer les instituteurs vacataires et les Infirmiers diplômés d’état dans la fonction publique
• Réorganiser et réformer la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) par:
o Un audit du patrimoine de la CNPS
o Le transfert aux travailleurs de la gestion de la CNPS sous le contrôle de l’Etat, avec une participation des syndicats comme membres du conseil d’administration.
o Assurer un minimum de revenu à toutes les personnes âgées Camerounaises à l’âge de la retraite
• Promulguer une loi sur les syndicats en conformité avec les résolutions de la tripartite, donnant ainsi un statut juridique aux syndicats dont le rôle dans l’amélioration de l’environnement du travail n’est plus à démontrer.
• Créer un tribunal du travail pour connaitre de tous les différends du travail.
• Mettre en place un forum national du travail entre les intervenants (syndicats employeurs-employés / opérateurs économiques/Etat) du monde du travail présidé par le président de la république.
• Mettre en place un fond de garantie pour l’entreprenariat jeune.
• Introduire des incitations indexées sur la pénibilité pour les fonctionnaires en zone rurale et en zone difficile pour lutter contre l’absentéisme et l’abandon des postes.
• Supprimer les quotas dans les concours et examens
• Supprimer les oraux dans les concours administratifs
• Harmoniser l’âge de départ à la retraite pour les agents de l’Etat et la suppression de la prolongation d’activités pour les fonctionnaires ayant atteint la limite d’âge.
• Affecter 10 milliards par an à chaque région ou état fédéré pour favoriser l’emploi des jeunes
• Relever les dépenses de santé dans le budget de l’Etat à hauteur de 10% au moins.
• Introduire la gratuité des consultations et des soins pré et postnatals jusqu’à l’âge de 2 ans ainsi que les accouchements par césarienne.
• Instituer une couverture santé de base à hauteur de 500’000 FCFA par ménage pour une prime de FCFA 1’000 par personne par mois.
• Mettre en place un organisme national chargé de l’administration de cette Assurance Maladie Universelle et la rendre obligatoire dans 5 ans. Les réseaux de la Campost, des Mairies et des établissements de micro finances seront utilisés pour distribuer et promouvoir cette assurance.
• Eliminer la famine au Cameroun et m’assurer que toutes les personnes vulnérables incluant les enfants ont accès à une nutrition saine et équilibrée toute l’année.
• Interdire le tabac dans les lieux publics
• Réduire la mortalité maternelle et infantile
• Lutte contre les maladies transmissibles
• Prévenir et lutter contre les addictions et l’abus des substances
• Offrir l’accès sans condition aux soins sexuels et de reproduction, ainsi que de l’éducation sexuelle et du planning familial
• Significativement réduire toutes les formes de mortalités enfantines avant l’âge de 5 ans par :
o L’accès gratuit aux soins contre le paludisme jusqu’à 5 ans.
o L’accès gratuit aux soins contre toutes formes de maladies transmissibles par l’eau jusqu’à 5 ans
• Lutter contre les maladies non-transmissibles et promouvoir la santé mentale (créer des centres de vie pour les malades mentaux et mettre en place une véritable politique de santé mentale de proximité)
• Réduire les accidents de la route et la mortalité qui en découle.
• Créer un véritable système de secours d’urgence et d’ambulance sur l’ensemble du territoire national.
• L’introduction d’une bourse scolaire pour les enfants issus des ménages les plus défavorisés.
• L’Accès équitable à l’éducation enfantine et maternelle.
• La mise en place de l’école gratuite et obligatoire jusqu’à la fin du premier cycle du secondaire.
• La mise en place d’un Programme Education 2.0 (Développer les infrastructures et la capacité numérique pour transformer l’enseignement et l’éducation).
• La mise en place du manuel scolaire électronique – des tablettes connectées avec les manuels téléchargeables et la possibilité de recevoir des cours en ligne – smart classes avec des tableaux d’enseignants interactifs
• Réformer le système éducatif pour le mettre en adéquation avec nos besoins de développement
• La refonte de l’éducation en vue de permettre aux apprenants d’acquérir une connaissance du monde et une appropriation du développement durable.
• Le recrutement systématique des titulaires de doctorat dans nos grandes écoles et universités.
• L’octroi de l’autonomie académique et administrative aux universités ainsi que l’élection des responsables universitaires par leurs pairs enseignants.
• L’Introduction du concept des bus scolaires, des cantines scolaires et des internats
• L’accès équitable à l’éducation technique, professionnelle et supérieure.
• L’Elimination de toutes formes de discrimination dans l’Education
• Le développement des écoles inclusives et sûres.
• L’amélioration des conditions de vie et d’accueil des enseignants dans les zones rurales en mettant en place un système de bonus-malus des fonctionnaires dans l’éducation.
• L’introduction de l’agriculture et de l’entreprenariat dans le cursus scolaire de la maternelle au secondaire.
• L’introduction de l’apprentissage comme voie principale vers les métiers.
• La promotion de la créativité, l’art, la culture et l’innovation à l’école.
• La suppression immédiate du Probatoire – diplôme inutile et sans fondement
• L’octroi de la priorité à l’histoire et à la culture Camerounaise et Africaine dans le cursus scolaire
• La création des Hubs de Science, de Technologie, de Design et d’Innovation dans chaque région du pays – du type FabLabs.
• La mise en place d’une orientation scolaire et professionnelle comme exercice central et répété dans le cursus scolaire
• L’élimination les plafonds d’âge dans l’éducation
• La mise en place de la formation continue pour tous les âges et accessible à tous
• L’éducation à la sécurité routière et au civisme dès la maternelle
• Mettre fin aux discriminations faites aux femmes et aux filles.
• Eliminer les mariages forcés et les mutilations génitales
• Assurer la pleine participation des femmes dans le leadership et les positions de décision.
• Mettre fin à toutes formes de violence et d’exploitation des femmes.
• Donner la pleine valeur aux tâches domestiques non rémunérées et promouvoir le partage des responsabilités domestiques.
• Promouvoir le plein accès au droit à la santé reproductive.
• Assurer un droit égal aux ressources économiques, à la propriété et aux services financiers.
• Mettre en place des politiques d’égalité des chances.
• Instaurer un accompagnement fiscal pour tous les contribuables et privilégier la fonction pédagogique de l’impôt par rapport à la répression. La sanction doit être l’exception.
• Inverser la relation négative entre imposition et offre d’infrastructure, de service, du social et de sécurité.
• Créer un régime fiscal des entreprises en difficultés (pour avoir les Grande Entreprises, Moyennes Entreprises, Petites Entreprises, Personnes Physiques, Entreprises en Difficultés).
• Mettre en place un adressage effectif pour assainir le fichier des contribuables, entre autres.
• Renforcer le civisme fiscal en introduisant l’éducation à la fiscalité dès le primaire, ainsi que la publication des données fiscales de tous les contribuables.
• Améliorer l’image et la perception de l’administration fiscale en mettant en place une administration indépendante du revenu de l’Etat en charge des recettes de l’Etat.
• Illustrer le rôle social de la redistribution de l’impôt.
• Mobiliser les ressources pour améliorer l’assiette fiscale.
Je règlerai l’épineux problème des crédits de TVA par :
• La mise en place d’une régie de la TVA chargée du suivi en temps réel et du prompt remboursement des crédits de TVA.
• La mise en place d’un compte séquestre et d’un fonds géré par cette Régie et approvisionné par l’affectation d’un pourcentage du produit de la TVA (+/- 10%).
Pour réaliser les économies budgétaires, améliorer les recettes et renforcer la performance gouvernementale, sur lesquelles je compte asseoir mon programme économique, j’entends aussi procéder à :
• La suppression du recours excessif aux rétributions non salariales discrétionnaires, inégales et non comptabilisées dans la fonction publique
– Cette situation encourage des pratiques illégales de « recherche de rente » et contribue au retard des processus administratifs de prise de décision.
– Ces avantages sont limités à une portion réduite d’agents de l’Etat et ne figurent pas sur le bulletin de paie et ne sont pas liés à la performance et encouragent de ce fait des pratiques illégales de « recherche de rente ».
• L’assainissement de la gestion des entreprises publiques à risques budgétaires importants qui sont de véritables gouffres à subventions.
• La réduction des frais généraux qui représentent une part disproportionnée du budget de fonctionnement de l’Etat.
• La décomposition du budget par nature économique qui révèle qu’une grande partie des dépenses en biens et services est constituée des frais de représentations, de missions, de réceptions et des services extérieurs, non essentiels au fonctionnement de l’Etat.
• Inverser la tendance actuellement observée qui est que l’augmentation considérable du budget d’investissement public n’améliore pas visiblement la qualité globale de nos infrastructures.
• La reclassification du budget d’investissement pour y faire figurer essentiellement la dépense en capital pour mieux contribuer à l’accumulation du stock en capital.
• La recherche de plus d’efficacité du système de gestion des investissements publics, pour éviter les retards considérables dans la livraison des grands projets structurants et contribuer à l’amélioration de la qualité des infrastructures. Malheureusement de nos jours :
– Les rallongements des délais d’exécution des grands projets sont généralement doublés.
– Les projets suffisamment avancés ne peuvent être livrés du fait du retard ou de l’absence de certains volets.
– Les coûts de tous nos projets structurants sont largement au-dessus de 2 à 6 fois, comparés aux projets similaires dans d’autres pays ayant le même niveau de développement que le Cameroun.
– Pendant le septennat écoulé, aucun projet structurant n’est rentré dans sa phase d’exploitation rendant ainsi à ce jour nul, les effets attendus sur l’économie.
• La revue d’une grande part des subventions et transferts dont bénéficient les Entreprises Publiques et les Etablissements Publics Administratifs dont les performances financières et sociales laissent songeur. Une réduction des subventions pour ramener, sans toucher aux EPA du système de santé et de l’éducation, nous donne une possibilité d’économie de FCFA 55 milliards.
• Remettre de l’ordre dans les comptes d’affectation spéciaux ce qui nous donne une possibilité d’économie de l’ordre de FCFA 25 milliards
• La suppression progressive de la subvention au prix du carburant à la pompe qui ne profite qu’aux ménages les plus aisés, faussent les incitations par les prix, accroissent l’instabilité budgétaire et rendent le système de protection sociale fortement régressif.
• Mettre en place un mécanisme de lissage des prix à la pompe pour l’essence.
• Développer un nouveau statut et système de rémunération pour les agents de l’Etat en intégrant la performance, les allocations et la rémunération non salariale dans le salaire.
• Renforcer le processus d’évaluation des performances et la mise en place d’une stratégie de recrutement propre à chaque département ministériel.
• Réduire de manière significative les dépenses non allouées et centralisées en les attribuant à des fonctions spécifiques du gouvernement.
• Conduire une revue complète des entreprises publiques qui présentent les risques budgétaires les plus importants, passer des contrats de performance avec toutes les EPs et EPAs et déterminer le niveau de transfert et subventions des EPs et EPAs uniquement sur la base d’un calcul réaliste de leurs obligations et performances en matière de service public.
• Mettre en place une Régie Nationale des Projets Publics qui veille à la maturation effective et au suivi des projets financés par l’Etat, au suivi et à la surveillance des « Partenariats Publics-Privés » et des contrats « Build Operate and Transfer » ainsi qu’à la compensation des ménages et propriétaires déplacés par ces projets.
• Privilégier les financements concessionnels et les PPPs, afin de réduire le risque de surendettement du pays.
• Réformer le processus de compensation des ayants droits lors des déplacements des ménages et propriétaires pour le développement des projets publics.
• Mettre en place une Régie Nationale de l’Aménagement du Territoire et de la Planification qui veille à la planification et à l’aménagement nationale et entre les régions et/ou les communes. Elle renforce le lien entre la préparation des investissements publics et le cycle budgétaire en améliorant l’articulation entre les plans de développement locaux, les cadres de dépenses sectorielles, le cadre budgétaire à moyen terme et le budget programme de l’Etat.
• Rééquilibrer la distribution des ressources des hôpitaux tertiaires vers les formations sanitaires de soins primaires.
• Réformer le système d’achat des produits pharmaceutiques et médicaux.
• Allouer directement le budget aux établissements scolaires et médicaux par un mécanisme de financement qui tienne compte de leurs besoins individuels et intègre des incitations à la performance.
• Mettre en place un mécanisme de financement basé sur la performance (FBP) dans toutes les écoles et tous les établissements hospitaliers publics.
• Réformer le plan de carrière des enseignants et du personnel médical, directement rattaché aux régions ou aux états fédérés, et renforcer les politiques de gestion du personnel en leur fournissant des incitations à travailler dans les régions isolées et/ou difficiles et en renforçant le contrôle local de l’absentéisme par les maires.
• Développer un système de gestion des enseignants basé sur les meilleures pratiques internationales.
• Réformer la fonction publique et l’affectation de certains fonctionnaires aux régions fédérés et aux communes ;

Peur: Yang Philemon victime d’un accident

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La route nationale N° a failli ajouter Yang Philemon parmi ses nombreuses victimes. Le cortège du Premier ministre a été victime d’un accident de circulation sur cette route qui relie Yaoundé à Bafoussam ce 22 août 2018. Au niveau d’Emana village, à la sortie de l’arrondissement d’Ombessa. L’alerte a été donnée par le groupe facebook dit Quatrième pouvoir. L’auteur du post qui ne donne pas les circonstances dudit accident. Mais selon des sources, le véhicul du convoi du Premier ministre qui est impliqué dans l’accident, a trouvé un autre en face, qui était en dépassement irrégulier. Au lendemain de l’accident, l’on annonce le décès d’une dame parmi les accidentés.

Can 2019 : Prime Potomac SA réorganise son administration pour le dernier virage

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Après la pluie vient le beau temps, pourrait dire Bintu Tsimoa. Celui qui était encore jusqu’à hier directeur des études à Prime potomac SA, vient d’être promu directeur général adjoint de la même structure. Agé de 39 ans, ce natif de la République démocratique du Congo (Rdc) hérite d’un poste prestigieux au sein de cette entreprise américaine en charge de la construction/réhabilitation de six chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019, sur le site de Garoua. D’autant plus qu’il seconde Ben Modo le président directeur général de cette structure dans cette immense tâche. Dans une région qu’il connaît bien « pour avoir contribué au projet de construction de l’Ecole normale supérieure de Maroua,.. porté le projet de rénovation des installations électriques à l’aéroport international de Maroua et bien d’autres projets de grande envergure dans d’autres villes comme Kousseri, Yagoua ou encore Guider », indique le site internet de Prime Potomac.

Au-delà de la confiance, beaucoup d’espoir sont fondés sur cet ingénieur électromécanicien qui, depuis 16 années qu’il est sur le terrain, a acquis un lourd bagage en électricité, mécanique et informatique. Promoteur de Jpb Engineering (maintenance électrique et informatique) à Kinshasa en 2003, l’homme a offert ses services comme consultant en zone Cemac, pour Tuofei International, une société chinoise spécialisée dans la distribution des équipements techniques, avant de devenir directeur général de 2BM Sarl en 2013.

Tenir le pari du rendez-vous

C’est cette expérience que l’ingénieur mettra au service d’une entreprise qui a connu des soubresauts sur les chantiers de la Can. Avec des grèves successives d’employés et mouvements d’humeur de fournisseurs. Un climat agité qui a semé le doute dans les esprits sur la capacité de l’entreprise à tenir le pari de rendre les infrastructures à sa charge, dans les délais. Une situation qui a souvent été alimentée en interne, comme l’a soufflée une source interne à Garoua. Ce qui pourrait justifier le limogeage de quatre hauts cadres de l’entreprise la semaine dernière, dont le directeur général adjoint d’alors, Nkodo Edibi.

L’avènement de Bintu Tshimoa donnera « certainement un ultime coup d’accélérateur au moment où Prime Potomac Cameroon rentre dans la phase terminale des chantiers de la CAN 2019 et réaffirme sa détermination à rendre ses infrastructures dans les délais », espère-t-on à Prime Potomac. Avant cette responsabilisation de Bintu Tshimoa, Ben Modo avait déjà réorganisé ses chantiers en nommant des administrateurs de projets sur chaque chantier. Deux semaines après le passage des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf). Lesquels n’ont pas manqué de menacer le pays de Paul Biya au cas les délais ne seraient pas tenus. Anthony Baffoe, le secrétaire général adjoint de l’instance, ayant annoncé son retour au Cameroun début novembre.

Sélection : Le ciel s’obscurcit sur la Chine et les paradis financiers

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Selon Seedorf, le football chinois n'est pas vendable

« Vous ne pouvez pas avoir 20 ans et prendre la direction de la Chine ». Clarence Seedorf est presque déçu, en parlant de Christian Bassogog. Le meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 a quitté le Danemark pour Henan Jianye en Chine. Un choix que le nouveau sélectionneur ne comprend pas. Autant que bon nombre de joueurs qu’il n’a pas convoqués, et qui jouent actuellement dans d’autres paradis financiers d’Orient. « Je ne parle pas seulement de la Chine. Il y a beaucoup d’autres pays que certains joueurs choisissent pour les buts financiers », a-t-il souligné. Et 15 champions d’Afrique 2017 ont disparu de la liste. Autant que certains joueurs dont le talent a jusqu’ici forcé les portes d’une tanière à eux régulièrement fermée, comme les frères Matip, Jean Armel Kana-Biyik. En dehors de Nicolas Nkoulou que le nouveau sélectionneur a courtisé, et qui a maintenu sa position de mettre l’équipe nationale entre parenthèses, et Joël Matip aussi rencontré, mais qui n’a pas été convoqué, les autres ont été ignorés dans la première sélection de Seedorf. Ou encore Clinton Njie visiblement sous le coup d’une sanction officieuse de la part de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). L’attaquant a été pris en situation d’indiscipline lors du match amical de mars 2018. La demande d’explication servie par la Fédération, s’est retrouvée sur les réseaux sociaux. Et le joueur qui a usé de la loi du talion, risquait des représailles.

La démarche persuasive de Seedorf n’a été entreprise qu’en direction de ceux qui évoluent dans des championnats de renom. Et en Europe. « Les meilleurs joueurs, on sait où ils sont », tranche le sélectionneur. Avant d’indiquer que « tout le monde veut jouer et gagner la Champion’s league européenne ». Et les bannis, version Seedorf, sont tous dans des clubs et championnats asiatiques réputés être des paradis financiers. Benjamin Moukandjo et Christian Bassogog évoluent en Chine, Sébastien Siani aux Emirats arabes unis, Adolphe Teikeu en Arabie saoudite, etc. Et le nouvel eldorado du football oriental est un enfer pour les Lions indomptables post-Broos.

Leadership : Les Lions en quête d’un nouveau capitaine

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Le brassard lui serre la main

Comme ses prédécesseurs, Clarence Seedorf devrait choisir son capitaine, le temps de son séjour sur le banc de touche des Lions indomptables. Interrogé sur la question, le nouveau sélectionneur des quintuples champions d’Afrique a gardé le secret. « Ce n’est pas le plus important pour le moment. La décision sera prise après», a-t-il fait balader les journalistes. Toujours est-il que Benjamin Moukandjo risque de perdre le brassard. Mais à ce qu’il semble, le technicien hollandais ne veut pas tomber dans le même piège que ses prédécesseurs. Notamment Paul Le Guen qui avait tourné la page Rigobert Song de façon brusque et radicale. Ou encore Hugo Broos qui a retiré le brassard à Stéphane Mbia sans sirènes. Aidé par la suite par un climat de perte de confiance entre Mbia et les autorités sportives du Cameroun.

Clarence Seedorf a préféré ne pas convoquer le capitaine en fonction. Lequel n’a pas connu une saison pire que beaucoup, au-delà du fait qu’il joue en Chine. Si la porte de sortie n’est pas présentée au capitaine de Gabon 2017, le brassard tout au moins lui échappe. D’autant plus que lors du match amical de septembre prochain contre les Comores, Seedorf devra confier le brassard à un nouveau joueur. C’est le temps des tergiversations. Si Seedorf qui a fait un tour éclair de l’Europe une fois son contrat paraphé, n’a pas fait son choix, il devrait le faire sur la base de calculs qui lui permettent d’opérer son changement sans conséquences fâcheuses. Trois pistes possibles s’offrent à l’analyse.

Nkoulou out, Choupo, Aboubakar,André Onana

La première est celle des doyens en sélection. Nicolas Nkoulou, l’ancien vice-capitaine ayant ajourné son éventuel retour, n’est certainement plus l’homme de la situation. En revanche, parmi les bannis qui sont de retour, le patron du banc de touche pourrait piquer son élément. Ainsi, Idris Carlos Kameni, en sa qualité de doyen, est peut-être à considérer. Lui qui s’est très souvent montré paternel à l’endroit de ses plus jeunes compatriotes en sélection. Mais l’homme a un seul problème : il n’est pas assuré d’être le titulaire au poste de gardien de buts. Dans le même registre, on retrouve Allan Nyom ou encore Gaëtan Bong : deux anciens dans la tanière mais qui n’ont jamais été des cadres de premier plan.

C’est là que s’ouvre la piste des frustrés en retour de grâce. Celle qui pourrait assurer la réconciliation avec ces anciens bannis. Ici, Choupo Moting semble arriver en tête. Lui qui a déjà été vice-capitaine, avant d’être détrôné sans remplacement par Hugo Broos. Sans être un banni, Vincent Aboubakar a le même profil que Choupo. L’ancien vice-capitaine a souffert le martyr avilissant d’un banc de touche que d’aucuns ont jugé réparateur pour un ancien qui peinait à convaincre. Mais qui a su prendre sa revanche une fois rentré en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017, en inscrivant le but de la victoire en finale. Mais l’ancien joueur de Coton sport n’a pas encore réussi à faire oublier Samuel Eto’o sur la ligne d’attaque.

La dernière piste est celle d’un choix basé sur une carrière encore ascendante. Ici, plusieurs chois s’offrent à Seedorf. André Onana qui a longtemps souffert sur le banc malgré ses prouesses en club peut prétendre à une place de leader. Avec la bénédiction de son modèle qu’est Idris Carlos Kameni. Un jeune qui a achevé de prouver est Oyongo Bitolo, qui peut discuter le poste avec un Zambo Anguissa constant tant en club qu’en sélection. Mandjeck est dans le même registre, mais n’a pas encore montré des intentions d’être le leader de l’entrejeu des Lions. En revanche, Toko Ekambi l’a fait déjà. L’attaquant est le premier Camerounais à remporter le Prix Marc Vivien Foé. Et c’était en 2018. Donc non éloigné de l’actualité. A défaut, un Michaël Ngadeu qui s’est imposé sans résistance dans la tanière, et qui s’est démarqué lors de la CAN gabonaise comme le meilleur buteur de la sélection championne d’Afrique, de sa position de défenseur central, est une solution envisageable.

Comme on le voit, Clarence Seedorf, s’il n’a pas encore fait son choix, devrait logiquement évoluer sur une de ces pistes. On le saura dans quelques deux semaines, lors du stage qui commence le 3 septembre prochain.

François Omam-Biyick : « Je suis partisan de ce que l’équipe nationale continue de gagner »

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Qu’est-ce qui fait l’actualité de François Omam Biyik au pays actuellement ?

Je suis en vacance, la saison est en cours. Pour cette saison, j’ai aidé Pierre-Aymeric Aubameyang à monter une académie de football au Gabon. C’est depuis le mois de juin qu’on est un peu en vacance, je profite pour me ressourcer.

Quel rôle jouez-vous dans cette académie ?

C’est moi le manager.

Est-ce à dire que la page de la Centrafrique est tournée ?

Elle n’est pas tournée ; nous attendons le financement. C’est le financement qui a retardé le projet de la Centrafrique. Donc nous espérons que ça va arriver.

Il semble que votre cœur a battu ces derniers temps pour Les Lions indomptables…

Oui, on suit toujours l’actualité du football camerounais, nos jeunes frères des différentes sélections.

Je voulais parler du banc de touche

Mon cœur n’a pas battu ; je n’ai pas postulé. Donc j’ai été heureux qu’enfin les autorités ont nommé une équipe pour diriger l’équipe nationale.

Vous vous attendiez à ce que ce soit Seedorf ?

On s’attendait à ce que ce soit un étranger ; parce qu’à partir du moment où on lance un appel pour les nationaux et les étrangers, c’est sûr que c’est pour un étranger.

Vous êtes satisfait du pedigree de celui qui est sur le banc ?

C’est un duo qui a fait une carrière internationale, qui a commencé ce travail d’entraîneur ; soutenons-les, donnons leur la chance accompagnons les pour reconstruire l’équipe nationale, pour la Can mais au-delà de la Can aussi.

Peut-on savoir pourquoi Omam Biyick n’a pas postulé ? Votre passage sur ce banc vous a laissé un goût amer ?

Non, j’ai appris beaucoup de choses, ça a été enrichissant. Je n’ai pas postulé parce que je n’avais pas à présenter un projet à la fédération. Je pense que le duo Seedorf/Kluivert a présenté un projet comme c’était prescrit. C’est à la Fédération ou au ministère de voir les projets et de choisir l’entraîneur qui leur convient.

Vous n’êtes pas partisan de la nationalisation du banc de touche ?

Je suis partisan de ce que l’équipe nationale continue de gagner, quelle que soit la couleur de la peau qui dirige.

Comment voyez-vous la refondation ?

La refondation est très importante. Là on nous amène deux jeunes entraîneurs qui ont l’expérience internationale, qui ont connu beaucoup d’entraîneurs. J’espère qu’on va en profiter pour refonder tout, à partir des équipes jeunes jusqu’à l’équipe A, sans oublier la direction technique nationale.

Et sur le terrain de la refondation, sur quel aspect devrait-on accentuer ? Managérial ? Technique ?

Ecoutez, il faut refonder tout. Au niveau du coaching on est en train de changer, au niveau du management, au niveau de l’organisation. On est en train de changer. Vous savez, ces équipes nationales, il y a beaucoup de monde qui tournait autour. C’est souvent de là que viennent les problèmes. Donc il faut vraiment éviter qu’une délégation camerounaise soit remplie de 50 dirigeants et 20 joueurs.

On peut donc dire que l’avenir s’annonce prometteur ?

On espère toujours.

Par Ludovic Ngouéka

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