Paul Atanga Nji, a indiqué que les violences survenues après le scrutin ont causé 20 morts dans cinq régions et conduit à l’interpellation de 1 243 personnes. Ces dernières, a-t-il précisé, seront déférées devant les juridictions compétentes. Le ministre a demandé aux gouverneurs de renforcer leur présence sur le terrain aux côtés des forces de défense et de sécurité, affirmant que leur action conjointe a permis de contenir une partie des incidents. Il a également recommandé un dispositif supplémentaire pour garantir la stabilité dans les jours à venir.
Les autorités ont rappelé que les élections des conseillers régionaux prévues dimanche devront se dérouler dans un cadre sécurisé et transparent, afin de maintenir la confiance du public dans le processus électoral.
Cette rencontre vise à consolider la coordination entre les administrations territoriales et les forces de sécurité, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et judiciaires persistants liés aux violences post-électorales.
Paul Atanga Nji a profité de la séance pour réaffirmer la position institutionnelle du gouvernement face au pluralisme politique. « De manière générale, l’élection présidentielle a permis de réaffirmer l’option démocratique de notre pays, désormais irréversible, comme voulu par le président de la République, son Excellence Monsieur Paul Biya », a-t-il déclaré.







