Armel Joseph Liempime n’est pas mort au front de l’une des « guerres » qui déstabilisent la quiétude des Camerounais depuis un peu plus de cinq ans. Ce gendarme qui revenait d’ailleurs fraîchement du front du NOSO (Nord-ouest et Sud-ouest). Et pourtant il décède sur un autre front : celui d’une guerre d’un autre genre à lui déclarée par des employés de l’agence de transport Finex voyages. Selon des sources concordantes, le gendarme venu à cette agence pour une commission, en compagnie d’un de ses collègue, a été pris à partie par des employés de la compagnie de transports qui lui exigeaient la somme de cent francs comme frais des toilettes qu’il a empruntées pour se soulager des urines. Selon une des sources, le gendarme aurait brandi un billet de cinq cents francs, qui serait l’objet du désaccord avec le préposé au service des toilettes. Ce dernier ne disposant pas de petite monnaie pour lui rembourser son reliquat. La vidéo de l’incident qui circule montre comment l’incompréhension a poussé un groupe de personnes s’en prendre aux deux gendarmes e ténues civiles. La loi du nombre fera son effet. Un coup fatal reçu par le maréchal des logis Armel Liempime coupera le souffle de l’homme. Apeurés, les agresseurs vont interrompre la partie. Il se fait tard. Le pandore est déjà propulsé dans l’au-delà. Son collègue dans un état grave et transporté à l’hôpital.
Finex voyages scellé à Douala
Selon une information de la gendarmerie nationale, les assassins de celui qui était jusqu’ici en service à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie nationale ont été interpellés et subissent les enquêtes préliminaires dans le care d’une enquête ouverte par la Légion de Gendarmerie du Littoral. Le dossier devrait être transmis par la suite devant les tribunaux, pour meurtre. A charge pour le procureur de déterminer si l’acte était volontaire ou non.
En attendant, l’agence de voyage « incriminée » a été scellée ce soir, le temps de voir clair dans l’affaire. Des plaintes et témoignages fusant sur les réseaux sociaux et les médias au sujet du traitement des voyageurs dans cette compagnie, et même dans la plupart des agences de transport en commun qui font payer ce service de besoins biologiques naturels aux passagers.