L’enveloppe permettra de connecter les bâtiments publics tels que hôpitaux, écoles et administrations locales, encourager l’entrepreneuriat numérique et soutenir les petits agriculteurs et les organisations de producteurs pour promouvoir l’adoption des innovations développées par les start-up agricoles.
Le Président de la République Paul Biya, à travers un décret signé le 06 décembre 2022, habilite Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) à signer avec l’Association international de développement (IDA), un accord de crédit d’un montant de plus de 55 milliards FCFA. L’enveloppe va servir au financement du Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (Patnuc).
L’objectif du gouvernement camerounais à travers le Patnuc est d’accompagner la mise en place d’un environnement stratégique, politique et réglementaire plus propice à l’émergence d’une économie numérique dynamique, sûre et inclusive. Il est également question pour le Cameroun de réduire les fractures numériques géographiques et sociales dont souffrent les zones rurales et de faciliter la mise en œuvre de solutions fondées sur les données pour stimuler l’innovation dans le secteur agricole.
Le projet permettra de connecter les bâtiments publics tels que hôpitaux, écoles et administrations locales, encourager l’entrepreneuriat numérique et soutenir les petits agriculteurs et les organisations de producteurs pour promouvoir l’adoption des innovations développées par les start-up agricoles.
Au niveau macroéconomique, il devrait contribuer à une hausse de la croissance économique, de la productivité et de la création d’emplois, à la fois dans les secteurs du numérique et de l’agriculture et par ses retombées sur d’autres secteurs productifs.
La première composante du projet va permettre la mise en place des cadres stratégiques, politiques et réglementaires nécessaires à l’inclusion et la transformation numériques. Le financement axe sa deuxième priorité sur la connectivité et l’inclusion numériques, tandis que la troisième composante facilitera la mise en œuvre de solutions fondées sur les données dans le secteur agricole.
Jean Daniel Obama