Le rapport d’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND30) est donc assorti des recommandations à l’effet de rattraper le retard constaté dans l’atteinte de certains objectifs. Ainsi, cette évaluation appelle la nécessité de poursuivre et de renforcer la mise en œuvre des piliers et stratégies sectorielles avec quelques points d’attentions particuliers notamment, la nécessité de poursuivre les efforts de discipline budgétaires mis en œuvre dans le cadre du programme économique et financier avec le FMI et d’approfondir la réforme des finances publiques en lien avec le régime financier de l’Etat de 2018 et du code de transparence y associé.
Egalement, l’on recommande de renforcer l’efficacité de l’Etat actionnaire, notamment dans un contexte de retrait d’Investisseurs dans certaines entreprises stratégiques et de viabiliser de manière volontariste l’ensemble du portefeuille d’entreprises publiques. Aussi, il est demandé de poursuivre la mise en œuvre du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (PIISA) et de mettre en œuvre de manière efficace le projet d’aménagement de terres dans la plaine centrale (PATIPAPLACE).Tout comme la poursuite du déploiement du Programme d’impulsion initiale de la SND30 en faveur d’une programmation stratégique volontariste, en relation notamment avec la Société Nationale d’Investissement dans sa nouvelle configuration d’une part et une attention particulière sur l’aménagement de la Zone industrielle intégrée au Port de Kribi (ZIIPK) d’autre part.
Démarrer et achever le projet de réhabilitation de la SONARA
Le rapport d’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de la SND30 recommande aussi de démarrer et d’achever le projet de réhabilitation de la SONARA en parallèle avec l’accompagnement adéquat des initiatives déjà entamées dans ce secteur ; de veiller au déploiement efficace et cohérent de la nouvelle ordonnance sur les incitations à l’investissement et l’opérationnalisation de l’APZE en vue de consolider et d’accélérer la dynamique des projets industriels et miniers en cours ; de veiller à un entretien à niveau du réseau routier pour garantir une circulabilité satisfaisante des routes avec une priorité sur les grands corridors de transports ; de veiller à un entretien à niveau des voiries notamment dans les principales villes, et parvenir à un traitement satisfaisant des déchets.
Mais également, de mettre en œuvre en tant qu’un portefeuille, un train critique de projets d’infrastructures pour l’émergence du Cameroun, l’instrument portefeuille devant aider à construire des synergies opérationnelles pour générer des bénéfices additionnels en faveur de l’économie nationale ; de pérenniser les transferts sociaux directs et de mettre en place le Fonds de solidarité national ; de poursuivre les efforts en faveur d’un déploiement progressif de la couverture santé universelle, en élargissant le panier des soins et en mettant en place un cadre légal et réglementaire adéquat, etc.







