La première composante, consacrée à l’offre d’énergie, mobilise 173,2 milliards FCFA. Elle porte sur la poursuite de grands chantiers : le barrage hydroélectrique de Kikot (500 MW), les projets de Bini à Warak (90 MW) et de Minkouma (300 MW), ainsi que la centrale à gaz de Limbé (350 MW). Ces ouvrages représentent près de 2 100 MW potentiels, destinés à équilibrer l’offre et la demande nationale.
En parallèle, des études se poursuivent pour des centrales solaires et de petites unités hydroélectriques à Vina Pont Lac et Mbalang Djalingo. La deuxième composante concerne le transport de l’énergie. Les crédits visent la poursuite des lignes 225 kV Ebolowa-Kribi et 90 kV Mbalmayo-Mekin, l’interconnexion Tchad-Cameroun, ainsi que le renforcement des réseaux de Douala et Yaoundé. L’achèvement de la ligne 225 kV Piti-Ngodi Bakoko et l’extension du poste associé doivent densifier et stabiliser le réseau national, condition essentielle pour évacuer l’énergie produite par les barrages et soutenir l’industrialisation.
Le volet « accès à l’énergie », doté de 118,2 milliards FCFA, bénéficie des appuis de la Banque mondiale et de la BAD. Il prévoit l’installation de 200 000 kits de comptage communicants, 2 000 compteurs intelligents, le remplacement de 10 000 poteaux bois par des supports en béton, l’électrification des chefs-lieux administratifs et la construction de points de distribution de produits pétroliers et de gaz domestique à Lagdo et Magada.
Enfin, 10,5 milliards FCFA supplémentaires seront transférés aux collectivités territoriales pour renforcer leur rôle dans la planification énergétique locale.







