lundi, septembre 29, 2025
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Des opportunités de marché pour le renouvellement de la voie ferrée Douala-N’gaoundéré 

 Les entreprises nationales et internationales intéressées sont appelées à se préparer pour répondre aux exigences de ce projet dont les appels d’offre seront lancés entre fin 2025 et le premier semestre 2026.

 A Doualades responsables du concessionnaire du chemin de fer, Camrail, du ministère des Transports et de ses partenaires financiers ont rencontré les acteurs économiques. Ils ont en effet tenu des consultations préludes au lancement des appels d’offres pour les projets de réhabilitation et de modernisation des infrastructures ferroviaires du corridor Douala-N’Djamena et du tronçon Bélabo-Ngaoundéré.  

Ce projet d’une valeur de près de 500 millions d’euros, soit environ 327 milliards de francs CFA se décline en deux composantes. La première financée à hauteur de 152 milliards FCFA par la Banque mondiale, consiste au renouvellement de la ligne Douala-Yaoundé longue de 238 km (rails UIC54, traverses béton bi-bloc).  Il est aussi question de réhabiliter les ouvrages d’art (viaducs, tunnels, ponts, ouvrages en terre et hydrauliques) et de moderniser la signalisation. La deuxième composante dont le coût évalué à 167,3 milliards FCFA est soutenue par la Banque européenne d’investissements, l’Union européenne et l’Agence française de développement. Il s’agit ici du renouvellement du tronçon Belabo-Ngaoundéré (330 km).

Les entreprises spécialisées sont appelées à capter cette opportunité de marché. Les récentes consultations ont ainsi permis de dévoiler les détails du projet et les exigences techniques et administratives pour l’appel d’offres qui sera lancé entre la fin de cette année et le premier semestre 2026.  « Nous souhaitons que les entreprises nationales et internationales, qu’elles soient individuelles ou en consortium, se positionnent. Il s’agit de mobiliser les meilleures expertises et de garantir la transparence des appels d’offres. Cette rencontre était donc pour intéresser toutes entreprises, nationales ou internationales, qui peuvent se constituer d’ailleurs en groupement selon les cas, et tous les bureaux d’études qui pourront donc accompagner le projet dans le cadre de la mise en œuvre, en assurant la maîtrise des différentes activités qui vont être menées sur le terrain » explique le représentant du ministre, Claude Misse Ntone.

 Parmi les exigences, les entreprises en course doivent apporter des garanties de promotion de l’emploi des femmes, de soutien aux communautés locales par des initiatives en matière d’éducation, de santé et de sécurité etc.  Les entreprises retenues devront par ailleurs recruter au moins 30 % de main-d’œuvre locale. 

Le corridor Douala-N’djamena concentre environ 40 % du PIB du Cameroun et du Tchad. Mais l’infrastructure vieillissante limite l’efficacité, accroit le temps de transit ferroviaire entre le départ du port de Douala et l’arrivée à la plateforme de Ngaoundéré, ainsi que les coûts. Les travaux qui   devraient permettre de réduire ces aléas, sont prévus pour démarrer au premier semestre 2027 et s’achever en 2030.

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