D’emblée, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi dit comprendre la gêne causée aux usagers de l’entrée Ouest de la ville de Douala. Car, reconnait-il, « D’importants travaux de réhabilitation de la traversée urbaine de Douala, dans sa section de Bonabéri, aux points dits, Carrefour Sapeurs et Carrefour-Rails, perturbent le trafic, donnant à de longues attentes des usagers ». Mais, dans ce communiqué de presse rendu public, le 20 septembre 2025, en réaction à une lettre à lui adressée le 15 septembre 2025 par le président du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam), Célestin Tawamba, le ministre des Travaux publics, rappelle que « Les travaux engagés visent l’élargissement et le renforcement de la chaussée par le pavage et le béton armé ». Et, il invite les usagers à la patience et au respect strict des consignes excipées, les éléments FMO réglant la circulation sur les voies libres. Tout en précisant que des voies de déviation sont aménagées pour les véhicules légers.
Pour le Mintp, « les travaux entrepris ne pouvaient plus attendre, au regard de la hauteur des dégradations, accentuées par les abondantes pluies et la non fonctionnalité des ouvrages d’assainissement, encombrés par divers détritus ». Il rappelle néanmoins que « tout est mis en œuvre par le Gouvernement, avec le concours de la Banque islamique de Développement d’ordre de M. le Président de la République, S.E Paul BIYA, pour reconfigurer, de manière pérenne, toute la traversée urbaine de la ville de Douala avec un aménagement en deux fois deux voies comprenant un terre-plein central ». Avant de rassurer que « les travaux actuels, indispensables, seront accélérés pour s’achever dans les prochains jours ».
En rappel, dans une lettre adressée, le 15 septembre 2025, au Mintp, le président du Gecam, Célestin Tawamba, avait déploré la faible coordination des acteurs impliqués dans les travaux d’aménagement de l’Entrée Ouest de la ville de Douala. Ce, avec des conséquences économiques et humaines alarmantes, notamment, un ralentissement, voire un arrêt temporaire des activités économiques dans une zone névralgique ; une explosion des coûts logistiques et de transport, avec des répercussions sur les prix à la consommation ; une détresse croissante des populations contraintes d’abandonner leurs véhicules pour marcher des heures dans des conditions indignes. Et, surtout, un risque réel de désengagement des investisseurs, qui n’ont ni la patience, ni l’obligation de subir de telles conditions.
Blaise Nnang