mardi, octobre 14, 2025
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Mines : l’État interdit l’exploitation industrielle du site de Kambélé

Le ministre des Mines (ai) a signé le 13 août un arrêté interdisant toute activité de recherche, d'exploitation industrielle et d'exploitation semi-mécanisée sur le site aurifère de Kambélé par Batouri dans la région de l’Est. Cette décision limite les activités à l’exploitation artisanale par les « riverains autochtones ».

Le site d’exploitation d’or de Kambélé, a été classé en zone de protection et d’exclusion d’activités minières industrielles, semi-mécanisées et de recherche. L’annonce a été faite le 13 août 2025 par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT), Fuh Calistus Gentry.

Cette décision, formalisée par l’arrêté du 13 août 2025, fait suite aux Très Hautes Instructions du président de la République. Le périmètre, précédemment couvert par le permis de recherche n° 643, a été reversé dans le domaine minier national libre par l’arrêté n° 000203/A/MINMIDT/SGDM/DAJ du 13 août 2025.  

Désormais, « seules les activités d’exploitation artisanale stricto sensu, réservées aux riverains autochtones, y sont autorisées », lit-on sur l’arrêté. Le MINMIDT précise qu’aucune autorisation d’exploitation artisanale semi-mécanisée n’a été délivrée pour cette zone minière située dans la Kadey. Il met également en garde contre le recours à des partenaires expatriés, jugé contraire aux directives présidentielles, et invite les communautés locales à s’organiser pour bénéficier d’un accompagnement de l’État via la Société nationale des Mines.

Cette décision intervient alors que Jam’s Avenir, apprend-on, entreprise dirigée par Rodrigue Mboundjo, affirme détenir depuis août 2024 le seul permis de recherche actif sur le site. La société indique avoir investi plusieurs centaines de millions de FCFA dans des études préalables à un projet de convention en attente de signature. Selon Jam’s Avenir, cette décision compromet ses activités. L’entreprise envisage de poursuivre l’État du Cameroun pour obtenir réparation.

Au Cameroun, le secteur minier reste largement dominé par les exploitations artisanales et à petite échelle (EMAPE). Selon le Code minier, cette catégorie englobe l’orpaillage au sens strict ainsi que l’exploitation artisanale semi-mécanisée. L’or demeure la ressource la plus convoitée, loin devant les autres substances extraites, parmi lesquelles figurent quelques gisements de pierres précieuses, semi-précieuses et ornementales.

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