2021-2022 : La production des palourdes baisse d’une tonne  à Mouanko

La pêche des palourdes est pratiquée dans cette localité depuis de nombreuses générations et elle est devenue la principale activité économique des populations.

En début de saison, le sac est vendu entre 8 000 FCFA et 10 000 FCFA pour les palourdes fraîches et 14 000 FCFA à 15 000  FCFA pour les palourdes brûlées.

Selon les statistiques recueillies auprès de la délégation du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) dans l’arrondissement de Mouanko, département de la Sanaga Maritime, la production de palourdes en 2021 se chiffrait à 31,5 tonnes contre 30,5 tonnes en 2022, soit une baisse chiffrée à une tonne.

Selon l’information contenue dans le journal Cameroon Tribune du jeudi 30 mars dernier, en début de saison, le prix de la « tin » (récipient d’une contenance de 20L) varie entre 2 000 FCFA et 2 500 FCFA. La même source informe qu’en fin de saison, elle coûte entre 7 000 FCFA et 9 000 FCFA et que ces prix sont davantage élevés quand les huitres ont été extraites des coquillages.

En début de saison, le sac est vendu entre 8 000 FCFA et 10 000 FCFA pour les palourdes fraîches et 14 000 FCFA à 15 000  FCFA pour les palourdes brûlées. La pêche des palourdes est pratiquée dans cette localité depuis de nombreuses générations et devenue la principale activité économique des populations de Mouanko.

La production est majoritairement expédiée à Bafoussam dans la région de l’Ouest, les coquilles brûlées, riches en calcium et phosphore, entrent dans la production d’aliments de plusieurs animaux d’élevage, à l’instar des porcs et des poules outre la production des verres et des plats cassables.

« Au départ, nous avions sept mois et demi d’activités. Afin de se conformer à la politique de protection des palourdes mise en place par le gouvernement, nous sommes passés de sept mois et demi à cinq mois d’activités de pêche de palourdes. Nous vivons actuellement le passage des huitres de l’amont vers l’aval de la Sanaga. Nous ne savons pas ce qui se passe. Nos parents nous ont dit qu’à une époque, les palourdes avaient disparu pendant 15 ans. Nous ne savons pas si c’est le même qui recommence », s’inquiète Samuel Mondo Moutapan, secrétaire général du comité de gestion et de suivi des palourdes.

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