Discours haineux et tribalisme : la fatwa de Bapooh Lipot contre les ennemis de la Nation

L’homme politique s’est saisi du bâton de commandement de l’UPC pour lancer l’attaque contre le phénomène qui tend à déchiqueter le tissu social.

Robert Bapooh Lipot en guerre contre les discours haineux et le tribalisme

« Nous constatons et dénonçons la détermination de certains acteurs de la Société civile et leaders des partis politiques à manipuler les populations par la promotion d’une idéologie de négation de l’unité nationale et la richesse de notre diversité ». En ces termes, Robert Bapooh Lipot lance sa guerre contre les acteurs sociaux qui investissent dans le discours haineux. Dans une déclaration commise sur ce sujet d’actualité, et intitulé « Discours haineux et promotion du tribalisme ; l’UPC condamne et appelle à la coexistence pacifique», l’homme politique ouvre le feu sur les ennemis de la République qu’il voit dans les milieux de la société civile et politiques. Sans jamais les citer. Et dans sa posture de « secrétaire général » de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti qui a conduit la guerre d’indépendance au Cameroun, l’homme n’hésite pas à reprendre le flambeau allumé par Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandie, Félix Moumié,…pour cet autre combat qui interpelle la Nation : « L’UPC rappelle avec autorité que l’absolu c’est le Cameroun. Qu’aucun citoyen camerounais ne devrait s’octroyer le privilège déshonorant d’être le leader de la déstabilisation du Cameroun sous les camisoles stratégiques du discours haineux et la promotion du tribalisme», lance-t-il. « Conscient des conséquences du silence frisant la complicité dans une entreprise aussi machiavélique, se référant à sa responsabilité historique de Sentinelle de l’indépendance, de l’unité et de la souveraineté du Cameroun », se justifie-t-il.

Le bâton et la carotte

Maniant le bâton et la carotte, le leader de la faction UPC reconnue par l’Administration territoriale enseigne que « c’est le moment pour les républicains et les patriotes de tous bords de s’opposer à ces acteurs de l’implosion du Cameroun ». Soulignant qu’«il s’agit d’un défi majeur lancé à notre peuple et non à un gouvernement, un régime, un parti politique (fut-il au pouvoir) ou au Chef de l’Etat ». Et donc que « c’est l’avenir de notre Nation qui est en jeu. Notre vaillant peuple doit relever ce défi pour maintenir sa cohésion vitale. Cette option doit être évidente afin de barrer la voie au triomphe de l’extrémisme aiguisé par ceux dont le rêve de devenir Chef d’Etat s’inscrit dans la déstabilisation du Berceau de nos Ancêtres». L’ancien député du Nyong-et-Kelle constate que « tout se passe comme s’il y a de la honte à être fidèles aux engagements pris pour entretenir la flamme ardente du patriotisme légendaire de notre Nation. L’esprit de loyauté envers les institutions de la République et ceux qui les incarnent devient une denrée rare dans notre contexte où certains compatriotes tapis dans une certaine  »opposition » et la  »société civile » ont choisi de faire de la peur et de l’esprit de division, une Idéologie ».

Appel au peuple

De toutes les façons, « l’UPC appelle au triomphe de la symphonie républicaine pour la célébration de la diversité ethnique et culturelle, afin de susciter une mobilisation de tout le peuple camerounais derrière les institutions de la république et ceux qui les incarnent, dans un contexte aussi déterminant pour l’avenir de notre Nation », martèle-t-il. Non sans appeler « le peuple camerounais à confirmer sa maturité politique en se désolidarisant des appels aux soulèvements populaires, à la promotion du discours haineux et du tribalisme prôné par certains leaders politiques et de la société civile. L’esprit Républicain doit nécessairement dompter les stratégies des acteurs de la déstabilisation du Cameroun», sensibilise-t-il. Et surtout à faire la « grande politique » qui est de « multiplier les ponts entre nos différents partis politiques et diverses visions de notre Nation, pour être à même d’orienter nos actions vers la promotion du bien commun de tous» ; plutôt que la « petite politique» qui consiste à « peindre tout en noir… » Ce qui à son sens tend à « viscéralement à faire ignorer au peuple camerounais et au monde entier, les avancées majeures de notre pays».

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