Un centre de vie sur le Corridor douala-Bangui-Ndjamena

Dans quatre mois, le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) aura fait du village Ngoulentang, dans l’arrondissement du Nyong-et-Mfoumou, région du Centre, sa troisième base de vie. Le ministre des Transports Ernest Massena Ngalle Bibehe a procédé à la pose de la première de cette bâtisse qui accueillera les chargeurs du Cameroun sur le corridor Douala-Bangui-Ndjamena. Le nouveau centre de vie facilitera le trafic des marchandises en transit en améliorant les conditions de séjour des transporteurs. En lançant officiellement les travaux, le ministre des Transports a salué cette initiative du Cncc qui vient résoudre le problème de sécurité et d’hébergement des transporteurs en transit. « Pour leur repos, les transporteurs sont souvent obligés de passer leur séjour dans des camions sans aucune sécurité pour leurs marchandises », a souligné le ministre. Bien plus qu’un cadre de repos sécurisé doté des commodités modernes pour les transporteurs routiers, le Centre de vie, va contribuer à la lutte contre l’insécurité routière, à la décongestion du trafic sur le corridor Douala-Bangui- Ndjamena, à la libération des espaces publics anarchiquement occupés par ses camionneurs, à la réduction des accidents mortels régulièrement observés dans la zone. Pour Auguste Mbappe Penda, directeur général du Cncc, il s’agira également de créer non seulement des emplois sur le plan local, mais aussi un espace marchand pour l’écoulement des produits vivriers, sans oublier le renforcement de la cohésion entre les populations riveraines et les transporteurs en transit. Ce projet, qui rentre dans le cadre d’un vaste programme du Cncc visant à promouvoir les corridors camerounais et faciliter l’acheminement en toute sécurité des marchandises en transit, est étendu sur une superficie de 14 hectares. Mais pour un départ, 2,5 ha seront mis à contribution pour la construction d’un parking pour 160 camions, un motel de 10 chambres, un réfectoire de 50 places, un espace de prière, un forage d’eau potable et un système d’électrification solaire, à réaliser par le Génie militaire. A noter qu’il s’agit du troisième chantier du genre, après celui de Dibamba situé à la sortie Est de la ville de Douala et opérationnel depuis juillet 2019, celui de Kousseri à l’Extrême-Nord, appelé à être opérationnel avant fin 2021. D’autres sont attendus à Garoua-Boulaï et Kribi.

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