Météorologie : le Cameroun à la tête de la Conférence ministérielle africaine

Le nouveau patron de la Conférence Ministérielle Africaine sur la Météorologie (Amcomet) est un Camerounais. Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè a été élu par ses pairs. Le ministre des Transports a un mandat de deux ans, à la tête de cette instance solennelle africaine où les pays ont en partage, les sujets d’ordre météorologique. A peine élu, le membre du gouvernement camerounais est déjà à pied d’œuvre. Il a d’ailleurs présidé par visioconférence, il y a quelques jours, les travaux de la cinquième Session de la Conférence ministérielle. Il était notamment question de l’adoption de la Stratégie intégrée sur la météorologie révisée, un plaidoyer destiné à faire développer les services de la météorologie à travers le continent. La principale retombée de cette stratégie est l’amélioration de la fourniture des services météorologiques visant la protection des personnes et des biens face aux changements climatiques. «Notre réunion nous a permis de mieux nous imprégner et d’adopter la version révisée de la Stratégie africaine intégrée pour la météorologie. Ce document est désormais notre boussole pour le développement de la météorologie sur le Continent. Nos fructueux échanges ont aussi abouti sur des recommandations et la rédaction d’une déclaration. Cette déclaration doit marquer un tournant décisif dans la prise en compte du secteur de la météorologie en Afrique», s’est réjoui le ministre camerounais des Transports, à la fin des travaux. «En tout état de cause a-t-il ajouté, je garantis ma disponibilité et celle de l’ensemble du Bureau à œuvrer pour cette nouvelle dynamique qui s’inscrit en droite ligne de la vision de nos Chefs d’Etat pour un développement durable du continent».

La Conférence Ministérielle Africaine sur la Météorologie a été créée en 2010 à Nairobi, au Kenya. On la présente comme un «mécanisme politique intergouvernemental de haut niveau pour favoriser le développement de services météorologiques et climatiques et de leurs applications afin de répondre aux besoins sociétaux spécifiques des usagers en Afrique». Cela s’explique par l’incapacité de nombreuses institutions africaines en charge de la fourniture de services météorologiques, hydrologiques et climatiques de fournir des informations spécifiques à un secteur d’activités qui répondent aux besoins des utilisateurs finaux. «Cette Conférence ministérielle œuvre à créer un cadre de coopération en faveur de la sécurité, du développement socio-économique et de la lutte contre la pauvreté, à l’échelle panafricaine, reposant sur la bonne gouvernance de la science météorologique dans ses applications diverses. Sa mission est d’assurer la direction et l’orientation à haut niveau ainsi que l’action de sensibilisation, pour ce qui est de la fourniture de services météorologiques et climatologiques répondant aux besoins de la société», indique un cadre du ministère camerounais des Transports.

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