La SRC veut évaluer les actifs de cinq banques en liquidation clôturées

L’entreprise camerounaise a à cet effet lancé un appel d’offre pour la confection des états financiers de la SCB, la BCD, le Paribas, la Biaoc et la Cambank qu’elle a géré à la période allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018.

La Société de Recouvrement des Créances du Cameroun (SRC) veut en savoir plus sur l’état financier des liquidations clôturées qu’elle a géré du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. L’entreprise vient de lancer un appel d’offre de recrutement d’un « cabinet qualifié » en vue de l’évaluation des actifs immobiliers des liquidations clôturées. « La mission dévolue au consultant consiste à la confection des états financiers de 05 liquidations clôturées pour la période allant du 1er juillet 2000 au 31 décembre 2018 », souligne la directrice générale de la SRC, Marie- Rose Messi.

De sources de la société, ces liquidations clôturées concernent cinq banques notamment : Société Camerounaise de Banque (SCB), Banque Camerounaise de Développement (BCD), Banque de Paris et des Pays Bas (Paribas), Cameroon Bank (Cambank), Banque Internationale pour l’Afrique de l’Ouest Cameroun (Biaoc). Et pour mieux comprendre cette opération, il convient de préciser que la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun était le liquidateur de ces établissements bancaires suscités tombés en faillite. La directrice générale de la SRC précise par ailleurs que ce marché est ouvert à « égalité de conditions aux consultants dûment établis au Cameroun » et les prestations seront financées par le budget des liquidations clôturées gérées par la SRC au titre de l’exercice 2019.

En 2018, la SRC, liquidateur, avait procédé aux paiements des créanciers des défuntes banques Biao Cameroun et Crédit Agricole du Cameroun (CAC) à hauteur de 423 millions de francs CFA. Créée en 1989, la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun est chargée du recouvrement contre rémunération des créances douteuses, litigieuses et/ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques sur la demande ou approbation de l’autorité de tutelle. Elle peut également étendre ses activités à toutes opérations de recouvrement qui lui sont confiées par les entreprises non financières du secteur public, soit par d’autres entreprises financières ou non des secteurs parapublics et privés. Et pour permettre à la SRC d’exercer ses missions, l’Etat du Cameroun l’a dotée des prérogatives exorbitantes de droit commun, notamment du privilège du Trésor. Ce privilège du Trésor lui permet de procéder au recouvrement forcé auprès des débiteurs récalcitrants et de mauvaise foi n’ayant pas réagi aux demandes de règlement amiables.

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