Qu’est-ce qui fait l’actualité de François Omam Biyik au pays actuellement ?

Je suis en vacance, la saison est en cours. Pour cette saison, j’ai aidé Pierre-Aymeric Aubameyang à monter une académie de football au Gabon. C’est depuis le mois de juin qu’on est un peu en vacance, je profite pour me ressourcer.

Quel rôle jouez-vous dans cette académie ?

C’est moi le manager.

Est-ce à dire que la page de la Centrafrique est tournée ?

Elle n’est pas tournée ; nous attendons le financement. C’est le financement qui a retardé le projet de la Centrafrique. Donc nous espérons que ça va arriver.

Il semble que votre cœur a battu ces derniers temps pour Les Lions indomptables…

Oui, on suit toujours l’actualité du football camerounais, nos jeunes frères des différentes sélections.

Je voulais parler du banc de touche

Mon cœur n’a pas battu ; je n’ai pas postulé. Donc j’ai été heureux qu’enfin les autorités ont nommé une équipe pour diriger l’équipe nationale.

Vous vous attendiez à ce que ce soit Seedorf ?

On s’attendait à ce que ce soit un étranger ; parce qu’à partir du moment où on lance un appel pour les nationaux et les étrangers, c’est sûr que c’est pour un étranger.

Vous êtes satisfait du pedigree de celui qui est sur le banc ?

C’est un duo qui a fait une carrière internationale, qui a commencé ce travail d’entraîneur ; soutenons-les, donnons leur la chance accompagnons les pour reconstruire l’équipe nationale, pour la Can mais au-delà de la Can aussi.

Peut-on savoir pourquoi Omam Biyick n’a pas postulé ? Votre passage sur ce banc vous a laissé un goût amer ?

Non, j’ai appris beaucoup de choses, ça a été enrichissant. Je n’ai pas postulé parce que je n’avais pas à présenter un projet à la fédération. Je pense que le duo Seedorf/Kluivert a présenté un projet comme c’était prescrit. C’est à la Fédération ou au ministère de voir les projets et de choisir l’entraîneur qui leur convient.

Vous n’êtes pas partisan de la nationalisation du banc de touche ?

Je suis partisan de ce que l’équipe nationale continue de gagner, quelle que soit la couleur de la peau qui dirige.

Comment voyez-vous la refondation ?

La refondation est très importante. Là on nous amène deux jeunes entraîneurs qui ont l’expérience internationale, qui ont connu beaucoup d’entraîneurs. J’espère qu’on va en profiter pour refonder tout, à partir des équipes jeunes jusqu’à l’équipe A, sans oublier la direction technique nationale.

Et sur le terrain de la refondation, sur quel aspect devrait-on accentuer ? Managérial ? Technique ?

Ecoutez, il faut refonder tout. Au niveau du coaching on est en train de changer, au niveau du management, au niveau de l’organisation. On est en train de changer. Vous savez, ces équipes nationales, il y a beaucoup de monde qui tournait autour. C’est souvent de là que viennent les problèmes. Donc il faut vraiment éviter qu’une délégation camerounaise soit remplie de 50 dirigeants et 20 joueurs.

On peut donc dire que l’avenir s’annonce prometteur ?

On espère toujours.

Par Ludovic Ngouéka

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