Football professionnel : Le championnat camerounais se joue en Suisse

Le TAS a reçu le 19 février dernier la plainte de pierre Semengue, contestant la suspension de la Lfpc par la Fécafoot.

Semengue veut faire perdre le sommeil à Séidou Mbombo Njoya.

Le match Fécafoot-Lfpc vient d’engager ses prolongations sur le terrain du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne. Le tribunal mondial du sport a reçu en fin de semaine dernière la plainte de la Ligue de Football Professionnel de Football du Cameroun (Lfpc) au sujet de sa suspension par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). La Ligue a déjà déposé son mémoire de défense en six exemplaires comme le prévoit l’article R31 du Code de procédure en arbitrage du TAS. Le général Pierre Semengue, président de la Lfpc, a par ailleurs désigné Bernard Foucher, conseiller d’Etat à Paris, en qualité d’arbitre, et payé son droit de greffe. La procédure n’étant pas gratuite. En même temps, indique la note du TAS aux parties, « l’appelante requiert que le litige soit soumis à un arbitre unique dans le cas où la Fécafoot refuserait de payer sa part de l’avance de frais ». Le dernier mot reviendra à la présidence du TAS d’en décider, au regard de l’attitude de l’intimée qu’est la Fécafoot.

C’est donc un nouveau round du combat entre le Comité Technique Transitoire (CTT) créé par le Comité exécutif de la Fécafoot pour gérer le football professionnel le temps de la suspension de la Lfpc, et la Lfpc. Pierre Semengue ayant contesté la suspension de l’instance qu’il dirige depuis 2011, décidée le 3 septembre 2019 par le Comité exécutif de la Fécafoot, mais non confirmée par la prochaine Assemblée générale de la Fécafoot (tenue le 17 octobre 2019), tel que prévu par les Statuts de la Fécafoot. Ce qui annule de fait cet acte de suspension. Alors que la saison se poursuit sous les auspices du CTT, la Lfpc continue de contester sa mise à l’écart. La Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) s’étant déclarée incompétente pour connaitre de ce litige, la Lfpc a jugée nécessaire de saisir l’instance supérieure qui est le TAS.

Pierre Semengue avait promis de « défendre [son] mandat jusqu’au TAS si la Fécafoot s’entête ». En soulignant que « mon mandat court jusqu’au 27 juillet 2020». L’homme ayant été réélu le 27 juillet 2016 en battant Franck Happi, le président de l’Union sportive de Douala. Aboubakar Alim Konaté, le premier vice-président de la Fécafoot et président du CTT, n’a pas encore réagi à ce rebondissement.

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