Flaviennne Ngo Binya : la pionnière des saucissons de poisson

En préférant le poisson à la viande, cette jeune entrepreneure s’impose progressivement dans le domaine de la charcuterie au Cameroun.

En matière de charcuterie,  les innovateurs ne tarissent  pas d’ingéniosités pour  revisiter les saveurs. Mais des  saucissons de poisson made in Cameroon, il fallait bien Flavienne  Charlotte Ngo Binya pour y penser.  A travers sa Petite et Moyenne  Entreprise (PME), Country Food, lancée  seulement en janvier dernier, cet  ingénieur de travaux en  transformation et contrôle qualité  des produits halieutiques fait déjà  parler d’elle pour la première  gamme de saucisson de poisson  camerounais sur le marché. Et en  utilisant du poisson au lieu de la  viande telle que le porc, la volaille,  le bœuf pour la transformation des  matières grasses en molécules  aromatiques, cela, d’après les  experts, intensifie le goût. Cette  saveur originale qui fait de plus en  plus saliver les papilles des  Camerounais permet à cet  entrepreneur de 25 ans de produire  actuellement en moyenne 50 barres  de saucissons par semaine. Mais son  rêve est de tripler sa production d’ici  janvier prochain. « Les saucissons  de poissons sont très demandés  mais nous avons des moyens limités  de production. Pour remédier à ce  problème et satisfaire au moins une  bonne partie de la demande,  Country Food compte agrandir ses  locaux au plus tard en décembre  2019. Donc à partir de janvier 2020,  nous triplerons notre capacité de  production », confie-telle à nos  confrère d’Ecomatin.

Et ce n’est pas tout, cette native de  Makak, département du  Nyong dans le département du  Nyong-Et-Kelle, région du  Centre, fabrique également  des confitures bio à base  notamment d’ananas et des  fruits du terroir, sans  conservateur chimique ni  arôme artificiel. « Voici des  confitures bio 100 % fruits  made in cameroon  confectionnées par mes  petites mains », écrit-elle sur  son compte facebook.  Flaviennne Charlotte Ngo  Binya produit d’ores et déjà 100 pots  par semaine. Elle ne compte  néanmoins pas s’arrêter en si bon  chemin. Pour plus d’inspiration  culinaire et surtout acquérir plus de  compétences afin de s’imposer dans  l’agroindustrie, cette diplômée de  l’Institut des Sciences Halieutiques  de l’Université de Douala à Yabassi  poursuit actuellement ses études  professionnelles en cycle d’ingénieur  de conception.

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