Décapitation du MRC, NOSO, insurrection, résistance : les révélations de Maurice Kamto à Défis Actuels

Après la levée du blocus de sa résidence, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s'est confié à Défis Actuels sur l’actualité de son parti, son combat et la vie nationale en général.

Défis Actuels: Après la levée du blocus de votre domicile mardi dernier, vous avez affirmé que la résistance nationale se poursuit, que faut-il comprendre par là ? 

Nous avons depuis 2018, après les conditions dans lesquelles l’élection présidentielle s’est déroulée et surtout le résultat proclamé, dit que nous mettions en place un plan de résistance nationale contre les irrégularités électorales graves de nature à en- tacher la sincérité du scrutin et nous y sommes. En réalité, il faut que les choses soient très claires. Nous avons toujours dit que nous voulons que le pays avance. La résistance nationale n’était pas un enracinement dans le passé ou une position inerte. C’était d’abord d’appeler ceux qui sont en charge des affaires du pays aujourd’hui, de faire, avec les forces politiques camerounaises, mais également avec la société civile, des ré- formes nécessaires afin de permettre au pays d’avancer. Et parmi ces réformes, il y a la reforme consensuelle du système électoral qui reste une vielle demande. Certains croient que nous avons formulé cette demande après 2018. Pourtant c’est depuis 2013, après les élections législatives et municipales que nous demandons ces réformes. Donc la résistance nationale continue tant qu’on n’opère pas une reforme consensuelle du système électoral. La résistance nationale se poursuit tant qu’il y a un bain de sang inutile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

Défis Actuels: Le blocus ayant été levé autour de votre maison, vous considé- rez-vous désormais comme un homme libre ? 

On ne peut pas être libre quand on sait que dans les rangs de son propre parti, on a des centaines de cama- rades qui sont incarcérés à l’heure où nous parlons, dans divers lieux de détention de notre pays. Dans des prisons, parfois dans certains centres de détention que nous ignorons. Nous avons découvert récemment, lorsque certains militants arrêtés dans le cadre des manifestations du 22 septembre ont été amenés devant les tribunaux, que d’autres personnes étaient détenues à des lieux inconnus. Donc on ne peut pas se sentir libre dans ces conditions. Des Camerounais qui été brutalisés et torturés, des images existent. Arrêtés arbitrairement, dé- tenus illégalement, amenés devant les tribunaux militaires, vous-mêmes vous voyez les chefs d’accusation. On ne peut pas se sentir libre dans ces conditions. On ne peut pas se sentir libre plus globalement dans un pays, où on a le sentiment que la vie humaine n’a absolument aucune valeur. Qu’on peut un matin se lever et ne pas rentrer chez soi le soir, seulement parce que l’on considère que vous représentez une menace pour la société. Nous avons franchi un cap très dangereux qui ouvre la voie au totalitarisme. Qui peut apprécier que vous représentez une menace pour la société ? On ne peut pas se sentir libre dans ces conditions. Lorsque nous parlons de résistance nationale, c’est de cela dont il s’agit aussi. Il ne faut pas voir la résistance nationale seulement comme articulée autour des deux revendications phares que sont la réforme consensuelle du code électoral et la cessation du bain de sang dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les Camerounais de toutes les origines meurent. Il n’y a pas seulement les sécessionnistes qui perdent leurs combattants, il y a aussi les éléments de nos forces de défense, dont on aurait pu épargner la vie en arrêtant un bain de sang inutile. Un jeune de 25 ans qui vient de sortir de sa formation militaire, parfois qui vient de se marier, qui est vu comme un soutien pour sa famille, est envoyé au front et perd sa vie. Je ne peux pas être libre dans ces conditions. Je suis malheureux, parce qu’il s’agit d’un évènement dont la cessation dépend de nous. Ce n’est pas comme une guerre contre une puissance extérieure où nous pouvons dire que nous ne pouvons rien. C’est une guerre entre nous Camerounais et je crois qu’il est du devoir de chaque gouvernement, d’apporter des solutions politiques aux problèmes politiques qui se posent dans le pays. Ça ne sert à rien à un gouvernement de faire une démonstration de force vis-à-vis de ses propres populations. Nous savons tous que le gouvernement est plus fort, puisqu’il a la force que la collectivité nationale lui a donnée. Donc ce n’est pas la peine de bomber le torse, parce qu’on sait que l’Etat dispose des moyens pour le faire. Là où on attend l’homme politique, l’homme d’Etat, c’est qu’il puisse dépasser le réflexe de la violence, qui peut être le fait des groupes armés ou d’individus, pour se hisser au niveau où il apporte la solution politique pour pacifier, c’est pour toutes ces raisons là que je ne peux pas me sentir libre. 

Défis Actuels: Comment vous sentez-vous physiquement et moralement ? 

Je me porte bien ! Moralement je n’ai jamais eu un problème particulier. Si on peut être préoccupé moralement c’est du sort des autres et non pas de son sort personnel. Je suis naturellement, comme tout dirigeant qui est proche de ses militants, très préoccupé par ce qui arrive à nos militants. Evidemment je ne peux pas être content, et vous dire que je suis dans la grande joie, alors que j’ai encore des militants dont certains sont dans les formations sanitaires, parce qu’ils ont été torturés. Je viens d’apprendre qu’un de nos militants qui était le porte-parole du collectif des détenus à la prison de Douala a été roué de coups et violenté, molesté au point où il ne marche pas. Vous comprenez que dans ces conditions, je ne puisse pas vous dire que je suis dans l’allégresse. 

Défis Actuels: Comment vous avez vécu vos jours de séquestration ? 

C’est une tentation qui est importante, mais je crois que nous sommes à des niveaux qui ne nous autorisent pas de tomber dans ce genre d’épanchements. Je crois que les problèmes du pays sont suffisamment sérieux et graves pour que chaque fois que vous me donnez la parole, qu’on échange sur les problèmes qui inter- pellent réellement notre pays. Il ne faut pas que nous laissions l’arbre ca- cher la forêt des problèmes camerounais. Mon engagement c’est pour qu’on résolve les problèmes camerounais. Et pour qu’on les résolve, il faut qu’on les pose publiquement. On ne peut pas continuer comme nous le faisons. Nos frères et sœurs qui prétendent diriger le Cameroun aujourd’hui, doivent apprendre à dépasser leurs rancœurs personnelles, les querelles de personne et comprendre que lorsque vous avez l’occasion et la chance d’exercer des responsabilités publiques de haut niveau, vous devez avoir une capacité de dépassement pour apporter des solutions aux problèmes du pays. Vous savez, un chef de l’Etat a un droit terrible. Il peut ôter la vie, tout comme il peut aussi la restituer la vie, puisqu’il peut faire des remises de peines. Quand il prend une décision de grâce pour quelqu’un qui était condamné à mort, ça veut dire qu’il lui restitue la vie. Donc c’est extrêmement sérieux pour qu’on ramène des responsabilités de ce niveau- là à des petites querelles de per- sonnes. Notre pays est confronté à une guerre civile inutile qui fait couler le sang de nos compatriotes. Je constate simplement qu’il y a une situation de conflit, qui fait que les Camerounais se tuent entre eux, et que nous en tant que politique, nous sommes capables d’apporter une solution à cela et nous devons le faire. Je constate que nous sommes confrontés à des crises post-électorales récurrentes à cause d’un mauvais code électoral et nous pouvons arranger cela. Je constate que l’économie camerounaise ne se porte pas bien, parce que précisément, la tension qui prévaut dans le pays n’est pas de nature à créer un environne- ment favorable pour les investisse- ments, même pour les nationaux ce n’est pas favorable. Il faut que nous ré- glions les problèmes du pays pourre- lancer l’économie. Si on se fixe des ob- jectifs économiques, il faut créer des conditions. Je constate que sur le plan social, il y a une vraie détresse : pas d’accès à l’eau potable pour la très grande majorité de la population, pas d’accès à l’électricité, pas de soins de santé dignes de ce nom pour la plupart de nos compatriotes. Voyez les infrastructures scolaires, je ne parle pas de gros équipements comme les routes, etc. Notre pays qui fut naguère un pays phare en Afrique est en train de devenir non seulement un pays quelconque, mais aussi il est entrain de reculer, il faut que nous ayons le courage de le dire. Prenez, tous les classements internationaux, tous les standards internationaux, vous verrez que le Cameroun est au bas de l’échelle. Et je dis en tant que Came- rounais, essayons de faire quelque chose. 

Défis Actuels: Comment se porte le mouve- ment pour la renaissance du Cameroun ? 

En essayant de le décapiter comme on l’a fait, peut-être qu’on a même réussi partiellement, parce qu’une bonne partie des dirigeants du MRC est à l’heure actuelle en détention, en dehors du premier vice-président Mamadou Mota qui est là depuis 2019, qui n’est pas lié aux évènements du 22 septembre. Nous avons le trésorier national de notre parti le professeur Alain Fogue; mon conseiller et porte-parole, Olivier Bibou Nissack; le coordonnateur national chargé du développement et de l’inspection du parti Pascal Zambo, pour ne citer que les figures proéminentes du parti. Nous avons perçu cela comme une volonté évidente d’essayer de dépouiller notre parti. Mais croyez- moi, le MRC est là. Le MRC est debout, parce que non seulement il a de nombreux autres cadres jeunes engagés, mais aussi ses militants. Et c’est cela qui fait notre force, avant même les cadres et la direction, nos militants sont là. Vous avez vu, dans l’adversité depuis 2018, ils tiennent. On a annoncé des défections, mais les militants sont là. Parce que c’est eux qui nous insufflent la force qui nous per- met d’avancer. Et aussi parce que contrairement à ce qu’on a pu faire croire aux Camerounais, les décisions que nous prenons à un moment donné sont en accord avec la base et nous les consultons. Des gens qui sont très prompts à s’intéresser et à dire comment on devrait gérer le MRC devraient s’occuper de leurs propres affaires et savoir que le MRC est géré à la satisfaction de la plupart de ses militants.

Défis Actuels: Vous avez justement été accusé d’être porteur d’un projet insur- rectionnel qu’en est-il exactement? 

On passe le temps à m’accuser d’insurrection, de vouloir déstabiliser le Cameroun, de vouloir chasser le président de la République, qu’est-ce qui s’est passé ? Depuis 8 ans, que le MRC a été créé, est-ce que vous avez déjà entendu le MRC dire qu’il faut que le président parte ? On doit donc se poser la question pourquoi est-ce qu’on en arrive là ? C’est parce qu’après les élections de 2013, nous avons écrit à la présidence de la République, au Premier ministre, au ministre de l’Administration territoriale, à la Police, à la Justice, à Elecam, pour leur dire, que ce qui s’est passé est absolument in- soutenable. Nous avons gagné à Yaoundé, nous avons eu au moins le partage des sièges des députés à Yaoundé. Un des animateurs des réseaux sociaux l’a reconnu et nous avons encore la vidéo. Il a dit qu’au pire, le MRC partage les sièges des députés à Yaoundé, nous n’en avons pas eu un seul. Nous avons gagné 3 mairies à Yaoundé, nous n’en avons pas eu un seul conseiller. Pourtant nous avons gagné la mairie de Yaoundé II, la mairie de Yaoundé III et la mairie de Yaoundé VII sans bavures, on nous a arraché cela. Nous sommes al- lés à la Cour suprême avec des malles de documents de preuves, y compris des procès-verbaux et la Cour suprême a dit tout cela est irrecevable. Qu’est- ce que nous avons fait comme parti politique ? Nous nous sommes dit, nous venons d’arriver, allons d’abord faire le travail, au lieu de faire des revendications. Vous ne nous avez pas vu dans les rues en 2013. Les gens ignorent cela. Nos amis d’en face ai- ment brocarder les gens, mais nous sommes allés travailler. Nous sommes allés implanter le parti. Dire, donnons-nous le temps d’implanter le parti. En- tre temps puisque nous avons eu un député, nous avons saisi l’Assemblée Nationale d’une proposition de loi de réforme du système électoral, parce qu’il faut aussi que les Camerounais sachent que nous n’avons cessé de faire des propositions, que ce soit pour le Code électoral, que pour la résolution de la crise du Nord-Ouest et Sud- Ouest. Nous avons fait cela, et le bureau de l’Assemblée nationale n’a même jamais accusé réception, alors que son règlement intérieur lui donne l’obligation après trois sessions consécutives, d’examiner une proposition de loi qui a été déposée, quitte à la rejeter. Est-ce que vous nous avez vu manifester dans la rue pour cela ? On a travaillé, nous nous sommes dit que notre option c’est le changement dans la paix. Nous avons travaillé de sorte que lorsque nous allons à l’élection présidentielle de 2018, parce que certains nous disent que vous êtes allés à l’élection présidentielle, sachant que le Code électoral n’était pas bon. Nous avons fait le pari suivant, si les Camerounais s’inscrivent massivement sur les listes électorales, si nous avons les représentants dans tous les bureaux de vote, on peut malgré ce code, faire quelque chose, et nous avons réussi. De notre point de vue et de tous les documents dont nous disposons, nous avons dit, nous avons gagné les élections. Nous avons montré devant le Conseil constitutionnel, tout le monde a vu, mais le résultat sorti est celui que vous connaissez. Après on lance les élections législatives et municipales de février 2020, sans réviser le Code électoral. Nous disons ce n’est pas sérieux. Nous ne pouvons pas continuer comme cela. Vous lancez ces élections alors que la guerre continue dans le Nord-Ouest et Sud- Ouest, ça veut dire que vous actez de fait la partition du pays. Vous-même le gouvernement vous avez donné comme taux de participation à l’élection 5% dans le Nord-Ouest et 14% dans le Sud-Ouest. Comment pouvez- vous dire que ces gens ont pris part à l’élection ? Créons des conditions pour qu’ils participent à l’élection. Si vous ne le faite pas, ça veut dire que vous les excluez. La deuxième raison, vous n’avez pas révisé le Code, ça veut dire que les mêmes causes vont produire les mêmes effets. C’est ce que le Conseil national de notre parti a pris comme décision, n’en déplaise à ceux qui disent que Kamto a décidé seul, ça ne se passe pas comme ça chez nous. Il peut y avoir au sein de notre parti, des gens même qui n’étaient pas d’accord avec cela. Je ne dis pas que c’est toujours l’unanimité, parce qu’il y avait des gens qui voulaient y aller et qui voulaient être élus. Mais qu’on ne laisse pas croire que c’est la volonté d’un individu. C’est le conseil national et même nous avons pris le soin de l’élargir jusqu’au départementaux qui ne sont pas statutairement membre du Conseil national, pour que ce soit vraiment la base. Quand après les dé- bats, j’ai proposé cette résolution, c’était un standing ovation, tout le monde s’est levé pour applaudir. Voilà ce qui s’est passé. Donc nous n’allons pas à ces élections pour cette raison. Après avoir montré qu’en 2018, vous pouvez gagner dans les urnes et ne pas être le vainqueur, nous avons dit dans ces conditions, ce n’est pas la peine. Après avoir montré qu’en 2018, les anglophones n’avaient pas pris part aux élections, ce n’est pas la peine. Voilà pourquoi, nous avons appelé au boycott. Comme vous me donnez l’occasion de clarifier ce point, la résistance nationale c’est d’obtenir que quelque chose se fasse. Pour que nous ayons un contexte et un environne- ment national apaisé pour que le pays puisse véritablement se tourner vers ses problèmes de développement. C’est face à tout cela que nous avons dit, si Paul Biya qui est le président en fonction, ne peut pas apporter de so- lutions à ces problèmes, qu’il s’en aille. Il n’y a aucune raison qu’il soit là. Puisqu’il ne veut pas résoudre les problèmes. C’est pour cela que par rapport aux marches du 22 septembre, nous disons, si vous ne faites pas… on n’a pas simplement dit que nous allons marcher pour chasser le président en fonction. Nous avons dit s’il il n’a pas commencé au moins à résoudre la crise anglophone avec le cessez-le feu, parce que nous ne pensions pas qu’on pouvait lui imposer en deux jours de résoudre ce problème. Mais il y a quelque chose qui peut donner un signal fort et faire baisser les tensions. C’est de dire, nous déclarons le cessez- le-feu, soit parce que nous avons discuté de cela avec les groupes armés, soit parce que vous en tant que gouvernement, vous êtes assez fort pour le faire, vous le faites unilatéralement. J’ai même proposé à l’époque que nous savons tous que les grandes puissances ont des satellites qu’on peut braquer sur la zone en conflit et le gouvernement dit je déclare un cessez-le- feu d’un mois ou de deux semaines et on va braquer pour voir celui qui viole, parce qu’en ce moment-là, si ce sont les autres qui violent, ils auront donné les verges pour se faire fouetter, on verra que c’est eux qui ne veulent pas. Et deuxièmement mettons en route le processus de réformes consensuelles. Si vous ne pouvez pas faire cela, on ne sait pas quel est votre rôle là-bas. Voilà pourquoi nous disons s’il ne peut pas faire cela, alors nous allons lui demander de partir. Seulement vous avez vu que les thuriféraires et les communicateurs du régime occultent cela, et disent tout simplement qu’ils se sont levés pour aller chasser le président, mais non ! C’est parce qu’on formule des revendications depuis 2013, et rien ne se passe, finalement on dit, maintenant on est fatigué, si vous ne pouvez pas faire cela, partez et laissez les Camerounais résoudre leurs problèmes. 

Défis Actuels: Depuis le 22 septembre que votre domicile a été encerclé, on a noté, mis à part quelques sorties sporadiques d’une poignée de vos militants, un certain fléchissement des actions de l’ensemble des militants, cela ne peut-il pas dénoter d’un manque de détermination ? 

Je ne crois pas, vous êtes Camerounais, nous vivons dans notre pays, je ne crois pas qu’on puisse parler de manque de détermination. Lorsque les gens sont sortis, ils sortaient de bonne foi pour marcher pacifiquement et vous avez pu l’observer. Depuis la création du MRC, aucune de nos manifestations n’a jamais donné lieu à des échauffourées, même bousculer une maman qui est sur le trottoir on ne l’a jamais fait. Ils sortaient juste pour dire leur état d’âme. Mais quand vous sortez dans ces conditions et que vous subissez la brutalité, peut-être vous ne le savez pas, peut-être vous n’avez pas vu toutes les images, des gens qu’on a torturés avec la machette, frappant à plat sur leurs plantes des pieds, on a les vidéos. Certains ont traité le commissariat central numéro I comme un mouroir, le Secrétariat d’Etat à la Défense, n’en parlons plus. C’est face à un tel déferlement de violence injustifiée que les gens se sont dit non. Parce qu’il ne s’agissait pas pour eux de se livrer en holocauste. Il s’agissait pour le citoyen de s’exprimer. Donc je ne crois pas que ce soit un manque de détermination. Deuxièmement quand vous dites que vous n’avez pas vu les activités du MRC, je voudrais vous faire remarquer qu’avant même ce déchainement de la terreur qui a commencé dès le 20, 21 septembre, la pandémie du Covid-19, ne permet- tait pas à un parti politique de dé- ployer ses activités habituelles. Nous avons notre programme d’activités comme parti politique, même comme le Covid-19 semble repartir dans certaines régions, nous entendons redéployer nos activités. Je l’espère, dans les mois à venir, vous nous verrez mener nos activités en tant que parti politique. 

Interview réalisée par Joseph Essama (Défis Actuels N°538 du 13 décembre 2020)

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